Autorité de sûreté nucléaire

« Les précédents niveaux de référence étaient largement obsolètes »

La décision n° 2019-DC-0667 de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), en vigueur au 1er juillet 2019, modifie les niveaux de référence en imagerie diagnostique et en médecine nucléaire, en crée pour l’imagerie interventionnelle, en pédiatrie, et opère des changements dans le recueil et le calcul des doses. Les détails avec Isabelle Nicoulet, médecin responsable du bureau des expositions en milieu médical au sein de l’ASN.

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Le 04/07/19 à 7:00, mise à jour hier à 15:08 Lecture 3 min.

« Les nouvelles valeurs guides correspondent au 75e percentile des valeurs recueillies et doivent servir d’objectif pour optimiser encore la dosimétrie une fois les niveaux de référence atteints ", explique Isabelle Nicoulet. © ASN

Docteur Imago / Pourquoi instaurer de nouveaux niveaux de référence ?

Isabelle Nicoulet / Les nouveaux protocoles et technologies permettent d’obtenir des images de qualité avec des doses de plus en plus basses. Il est donc normal de revoir les niveaux à la baisse de façon périodique. Les normes précédentes étaient largement obsolètes. Il s’agit aussi de définir des niveaux pour des actes et des champs qui n’en avaient pas. C’est le cas pour certains actes de pédiatrie, de médecine nucléaire et pour les pratiques interventionnelles radioguidées.

D. I. / Les niveaux de référence ne sont plus définis par rapport à la moyenne des valeurs recueillies auprès des centres d’imagerie. Pourquoi ?

I. N. / La moyenne avait l’inconvénient d’être tirée par des valeurs extrêmes. Le découpage de la distribution des valeurs recueillies auprès de tous les centres d’imagerie se fait maintenant en fonction de percentiles ; cela élimine les anormalités et représente davantage la réalité des pratiques profe

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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