Docteur Imago / Dans l’étude que vous présentez au RSNA, vous évaluez les conséquences de l’utilisation d’un logiciel d’IA sur le recours à un second avis dans les cas de fractures périphériques. Quelles sont vos constatations ?
Guillaume Herpe / Au service d’imagerie des urgences du CHU de Poitiers, nous utilisons un logiciel d’IA en routine pour la détection des fractures. Nous avons étudié plusieurs paramètres, notamment le recours à l’avis spécialisé. Nous nous sommes rendu compte qu’avec l’utilisation de l’IA, le taux d’appel aux orthopédistes pour solliciter leur avis diminuait de manière importante, surtout au début de l’étude. Sur 1 500 patients analysés sur deux périodes, il y avait 50 % de demandes d’avis en moins, que ce soit aux orthopédistes ou aux radiologues. Cela s’est lissé au cours du temps, et quand nous avons terminé l’étude globale, nous avons observé que c’était un peu moins vrai.
D. I. / Quelle conséquence pourraient avoir ces résultats sur l’organisation de l’imag
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