Points de vue

Faut-il dématérialiser la seconde lecture des mammographies de dépistage ?

Dans le nouveau cahier des charges des dépistages organisés, publié début 2024, la seconde lecture des mammographies sur des impressions laser reste la norme. Selon trois radiologues que nous avons interrogés, le dispositif aurait tout à gagner à passer à la dématérialisation, malgré la complexité du chantier.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 04/04/24 à 15:00 Lecture 4 min.

« En 2024, on peine à imaginer que ce n’est pas encore fait »

Isabelle Thomassin-Naggara

Présidente de la Société d’imagerie de la Femme, cheffe de service à l'hôpital Tenon AP-HP (Paris)

Je suis persuadée depuis longtemps qu’il faut le faire, pour plusieurs raisons. La première est que la dématérialisation de la seconde lecture permettrait d’utiliser la tomosynthèse, dont les examens ne peuvent pas être imprimés. La deuxième est qu’elle ouvrirait la possibilité d’inclure l’intelligence artificielle dans le programme de dépistage. L’IA pourrait être employée par exemple pour évaluer la qualité des images, ce qui ferait gagner du temps au radiologue second lecteur. Dans la plupart des pays, elle est adossée à la seconde lecture. Des expérimentations de dématérialisation ont été mises en place à la Réunion, en Île-de-France et en Alsace (avec l’aval de l’Institut national du cancer, NDLR) et cela fonctionne. Pourquoi ce n’est pas encore en place au niveau national en France ? Peut-êtr

Il vous reste 82% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

27 Nov

15:13

Chez les patients atteints de calcification coronarienne sévère, l’angiographie coronarienne ultra-haute résolution avec détecteur de photons a montré une sensibilité et une spécificité élevées pour détecter les sténoses dans des vaisseaux fortement calcifiés, réduisant potentiellement l’angiographie coronarienne invasive. (Étude)

13:10

Des chercheurs en Corée du Sud ont développé un modèle d’IA capable de détecter les méningiomes sur des radiographies du crâne. Validée sur des données internes et externes, la méthode démontre une performance élevée et constitue une alternative prometteuse pour les environnements disposant de ressources limitées. (Étude)

7:10

L’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus intégrée dans la recherche et la pratique en radiographie. Selon une étude parue dans Radiography, GenAI et les LLM offrent des opportunités transformatrices pour la recherche en radiographie à travers plusieurs étapes, de la conception de l’étude à la diffusion. Leur intégration exige toutefois une validation rigoureuse et des garanties éthiques pour limiter les biais, les erreurs et les risques liés à la confidentialité.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR