Points de vue

Faut-il dématérialiser la seconde lecture des mammographies de dépistage ?

Dans le nouveau cahier des charges des dépistages organisés, publié début 2024, la seconde lecture des mammographies sur des impressions laser reste la norme. Selon trois radiologues que nous avons interrogés, le dispositif aurait tout à gagner à passer à la dématérialisation, malgré la complexité du chantier.

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Le 04/04/24 à 15:00 Lecture 4 min.

« En 2024, on peine à imaginer que ce n’est pas encore fait »

Isabelle Thomassin-Naggara

Présidente de la Société d’imagerie de la Femme, cheffe de service à l'hôpital Tenon AP-HP (Paris)

Je suis persuadée depuis longtemps qu’il faut le faire, pour plusieurs raisons. La première est que la dématérialisation de la seconde lecture permettrait d’utiliser la tomosynthèse, dont les examens ne peuvent pas être imprimés. La deuxième est qu’elle ouvrirait la possibilité d’inclure l’intelligence artificielle dans le programme de dépistage. L’IA pourrait être employée par exemple pour évaluer la qualité des images, ce qui ferait gagner du temps au radiologue second lecteur. Dans la plupart des pays, elle est adossée à la seconde lecture. Des expérimentations de dématérialisation ont été mises en place à la Réunion, en Île-de-France et en Alsace (avec l’aval de l’Institut national du cancer, NDLR) et cela fonctionne. Pourquoi ce n’est pas encore en place au niveau national en France ? Peut-êtr

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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30 Mai

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Le radiologue interventionnel Mehdi Lebbadi a publié sur LinkedIn un appel à ses confrères à participer au #RIchallenge, du 1er au 10 juin. Visant à mettre en valeur la RI auprès des médecins et du public, ce défi vise à publier sur LinkedIn pour chaque participant 10 publications (une par jour) sur un sujet en lien avec la RI. Le vainqueur (le post ayant généré le plus d'interactions) sera récompensé le 12 juin par le Trophée GuERI com lors des JFICV 2025 à Arles, annonce le praticien.

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Chez des patients atteints d'un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration positif au PSMA et sans traitement préalable au taxane, le traitement par 177Lu-PSMA-617 pourrait différer la dégradation de la qualité de vie et de la douleur rapportées par les patients et empêcher les évènements squelettiques symptomatiques par rapport au traitement par changement de médicament inhibiteur de la voie de signalisation du récepteur aux androgènes (ARPI), selon une analyse des résultats de l'essai randomisé de phase 3 PSMAfore.

7:30

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28 Mai

16:00

La Société européenne de radiologie d'urgence (ESER) a publié des recommandations pratiques pour l'évaluation en imagerie et en urgence des causes gynécologiques des douleurs pelviennes aiguës chez la femme.
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