Points de vue

Faut-il dématérialiser la seconde lecture des mammographies de dépistage ?

Dans le nouveau cahier des charges des dépistages organisés, publié début 2024, la seconde lecture des mammographies sur des impressions laser reste la norme. Selon trois radiologues que nous avons interrogés, le dispositif aurait tout à gagner à passer à la dématérialisation, malgré la complexité du chantier.

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Le 04/04/24 à 15:00 Lecture 4 min.

« En 2024, on peine à imaginer que ce n’est pas encore fait »

Isabelle Thomassin-Naggara

Présidente de la Société d’imagerie de la Femme, cheffe de service à l'hôpital Tenon AP-HP (Paris)

Je suis persuadée depuis longtemps qu’il faut le faire, pour plusieurs raisons. La première est que la dématérialisation de la seconde lecture permettrait d’utiliser la tomosynthèse, dont les examens ne peuvent pas être imprimés. La deuxième est qu’elle ouvrirait la possibilité d’inclure l’intelligence artificielle dans le programme de dépistage. L’IA pourrait être employée par exemple pour évaluer la qualité des images, ce qui ferait gagner du temps au radiologue second lecteur. Dans la plupart des pays, elle est adossée à la seconde lecture. Des expérimentations de dématérialisation ont été mises en place à la Réunion, en Île-de-France et en Alsace (avec l’aval de l’Institut national du cancer, NDLR) et cela fonctionne. Pourquoi ce n’est pas encore en place au niveau national en France ? Peut-êtr

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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