Points de vue

Qu’attendez-vous du scanner à comptage photonique ?

À l'heure de l'essor des publications sur l'utilisation clinique du scanner à comptage photonique, qu'en attendent les cliniciens français ? Réponses de quatre radiologues dont les surspécialités sont particulièrement concernées.

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Le 04/09/24 à 7:00 Lecture 8 min.

En plein essor, le scanner à comptage photonique commence tout juste à s'implanter dans les CHU et les centres experts en France, notamment en oncologie, en pédiatrie et en imagerie cardiothoracique (photo d'illustration). © Carla Ferrand

« La double énergie permet une meilleure détection des métastases des tumeurs vasculaires et neuroendocrines »

Corinne Balleyguier

Professeure de radiologie et cheffe du département d’imagerie médicale à Gustave-Roussy (94)

Nous avons installé un scanner à comptage photonique en septembre 2023 au centre de lutte contre le cancer Gustave-Roussy. Son intérêt principal est d’améliorer la qualité d'image, notamment la résolution spatiale, tout en réduisant la dose, ce qui est important en oncologie où nos patients ont de nombreux scanners dans leur parcours de soin. Par ailleurs, dans certains bilans d’extension comme pour le bilan préopératoire du cancer du pancréas, nous avons besoin de critères d'imagerie très fins sur la non-opérabilité. La double énergie permet une meilleure détection des métastases des tumeurs vasculaires et neuroendocrines, grâce à la meilleure visibilité des prises de contraste iodé en basse énergie. Un de nos axes de recherche concerne l’imagerie multi-éne

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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