Nouvelles recrues

Qu’avez-vous mis en place pour attirer de jeunes radiologues dans votre structure ?

Alors que la profession est vieillissante et peine à recruter à la hauteur de ses besoins, sur quelles stratégies tablent les radiologues libéraux comme hospitaliers pour attirer les jeunes médecins ? Quatre radiologues répondent, dont deux jeunes recrues qui éclairent de l'intérieur ce qui les a décidés.

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Le 03/04/23 à 7:00, mise à jour le 11/10/23 à 12:43 Lecture 5 min.

Le recrutement de jeunes radiologues se complique et les centres hopitaliers et cabinets libéraux mettent en place des conditions d'exercice ou d'association incitatives (photo d'illustration). © Carla Ferrand

« Les jeunes restent parce qu'ils voient que leurs aînés s'épanouissent »

Rémy Guillevin

Rémy Guillevin

PU-PH chef adjoint du pôle d'imagerie du CHU de Poitiers (86)

Je suis responsable local du DES d'imagerie, ce qui nous permet de prendre les jeunes « dès le berceau ». Nous diplômons sept radiologues par an à Poitiers, et nous en retenons une partie grâce à un mentorat actif dès l'internat, qu'accompagnent différentes mesures d'attractivité. Les jeunes restent parce qu’ils voient que leurs aînés s'épanouissent. Sur le plan des revenus, le CHU donne la possibilité aux jeunes et aux moins jeunes d’augmenter leur temps de travail moyennant des rémunérations supplémentaires. Une fois devenus praticiens hospitaliers, comme dans tous les CHU, ils peuvent exercer une activité libérale selon leur quotité statutaire. Ensuite, dans un hôpital universitaire, la diversité des dossiers, le fait que vous ne faites jamais deux fois la même chose, c’est très important sur le moyen et le long terme, et aujour

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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