Journées de l'AFTMN

La médecine nucléaire pédiatrique face à la douleur

Lors d'une session dédiée à la pédiatrie durant les 42es Journées d’études et de formation de l’AFTMN, le 24 mars 2023, Jocelyne Bernardo, manipulatrice, et Isabelle Keller-Pétrot, médecin nucléaire, ont détaillé la manière dont elles prennent en charge les enfants au service de médecine nucléaire pédiatrique de l’hôpital Armand-Trousseau AP-HP (Paris) afin de limiter au maximum stress et douleur, grâce à plusieurs stratégies complémentaires.

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Le 15/05/23 à 15:00, mise à jour le 27/01/25 à 12:03 Lecture 3 min.

« Avant 18 mois, nous privilégions l'injection au niveau de la main, car c’est plus facile pour essayer de cathétériser la veine. Pour les plus grands, on injecte au pli du coude », détaille Jocelyne Bernardo, MERM au service de médecine nucléaire pédiatrique de l’hôpital Armand-Trousseau AP-HP (Paris). © François Mallordy

« Pour réaliser une scintigraphie chez un enfant, il est nécessaire de s’adapter à son âge et à son comportement », débute Isabelle Keller-Pétrot, PH au service de médecine nucléaire pédiatrique de l’hôpital Armand-Trousseau AP-HP (Paris). Ce 24 mars, elle réalise aux 42es Journées d’études et de formation de l’Association française des techniciens en médecine nucléaire (AFTMN) une présentation en duo avec la manipulatrice Jocelyne Bernardo, dédiée à la prise en charge pédiatrique en médecine nucléaire. Elle commence par détailler les trois grandes tranches d'âge des patients, correspondant à des comportements différents.

« La lutte contre la douleur est une priorité absolue »

Entre 12 et 18 ans, l'interlocuteur est l'adolescent, et sa prise en charge est proche de celle de l'adulte. L'enfant de 6 à 11 ans est aussi l'interlocuteur principal des soignants, mais ces derniers doivent davantage s'adapter à son comportement et à ses peurs. Enfin, de 0 à 5 ans – près de 70 % des examens réali

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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La start-up Chipiron vient de boucler une nouvelle levée de fonds de 15 millions d'euros pour terminer la R & D de sa technologie d'IRM ultra bas champ, rapporte L'Usine digitale. Selon le média, cette levée de fonds permettra notamment de fabriquer un troisième prototype et démarrer des essais cliniques, pour viser une future commercialisation d'abord aux États-Unis, puis en Europe. Il y a deux ans, le cofondateur de Chipiron avait confié à Docteur Imago ses objectifs pour développer une IRM à 1 mT.

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