Le cancer de la prostate oligométastatique fut au centre des attentions lors du congrès de la Société française de médecine nucléaire (SFMN), en mars 2019. Jean-Noël Talbot, médecin nucléaire à l’hôpital Tenon - AP-HP, a décrit le potentiel de l’imagerie nucléaire pour la détection de cette pathologie.
Un état intermédiaire
La notion de « cancer de la prostate oligométastatique » a mis du temps à s’imposer. « On a longtemps considéré de façon binaire que la maladie cancéreuse était soit localisée, soit métastatique, avec des conséquences majeures sur la prise en charge des patients, observe Jean-Noël Talbot. Pourtant, il y a déjà 25 ans, une étude publiée dans Journal of Clinical Oncology [1] proposait de considérer un état intermédiaire, oligométastatique, où les métastases limitées en nombre et en localisations peuvent être contrôlées par des traitements ablatifs locaux. » Ce postulat a ensuite été délaissé pour revenir en force il y a quelques années, comme le montre une étude publiée
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