Imagerie abdominale

Le coloscanner fait valoir ses atouts pour le dépistage du cancer colorectal

Au congrès de l’ECR 2019, le radiologue italien Andrea Laghi s’est fait l’avocat du dépistage du cancer colorectal par coloscanner. D’après lui, cet examen répond aux exigences d’efficacité, d’acceptabilité, de sécurité et de rapport coût-efficacité pour devenir l’examen de première intention.

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Le 01/07/19 à 15:00, mise à jour hier à 15:07 Lecture 5 min.

« Plusieurs études montrent que le coloscanner égale la coloscopie pour la détection des polypes de plus de 10 mm », explique Andrea Laghi. © J. H.

Pour Andrea Laghi, les radiologues ont toutes les raisons de défendre l’utilisation du coloscanner dans le dépistage du cancer colorectal. Ce radiologue, professeur au département des sciences médicochirurgicales et de médecine translationnelle de l’université Sapienza de Rome, en Italie, a déroulé ses arguments lors d’une session du Congrès européen de radiologie (ECR), en février 2019.

Quand le patient refuse la coloscopie

Aujourd’hui, l’Union européenne recommande un dépistage organisé par analyse des selles (FOBT/FIT) pour les hommes et femmes de 50 à 74 ans. Les personnes dont le test est positif passent ensuite une coloscopie chez un gastroentérologue. C’est le dispositif en vigueur en France. « La Société européenne d’endoscopie gastro-intestinale (ESGE) et la Société européenne de radiologie gastrointestinale et abdominale (ESGAR) préconisent l’utilisation du coloscanner quand les patients ne peuvent pas ou ne veulent pas compléter une coloscopie, indique Andrea Laghi. En Italie,

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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Bibliographie

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Spécialité médicale

Oncologie

Modalité d’imagerie

Scanner

Mots-clés

coloscanner

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