JFR 2023

Les fondamentaux de l’imagerie pour le diagnostic de pyélonéphrite et de colique néphrétique

Une présentation des JFR 2023 s'est intéressée au diagnostic de la pyélonéphrite et de la colique néphrétique aux urgences. Dans ce domaine, l'échographie joue un rôle de premier plan, secondée par le scanner basse dose.

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Le 31/10/23 à 15:00 Lecture 4 min.

Ahmed-Ali El Ahmadi, radiologue à l’hôpital Nord de Marseille, a détaillé les particularités des examens d’imagerie pour le diagnostic de la pyélonéphrite et de la colique néphrétique. © Carla Ferrand

Le 13 octobre dernier, une session des Journées françaises de radiologie (JFR) sur l’échographie abdominale en urgence chez l'adulte présentait les bases de l’exploration de la douleur lombaire. Ahmed-Ali El Ahmadi, radiologue à l’hôpital Nord de Marseille, a détaillé les particularités des examens d’imagerie pour le diagnostic de la pyélonéphrite et de la colique néphrétique.

La clinique et la biologie de la pyélonéphrite

La pyélonéphrite concerne principalement les femmes jeunes, « elle est favorisée par les uropathies sous-jacentes, et la principale étiologie infectieuse est la bactérie E.coli », précise Ahmed-Ali El Ahmadi. Le radiologue souligne que le diagnostic se base prioritairement sur la clinique et la biologie : « Cliniquement la pyélonéphrite se présente par de la fièvre, des nausées, des vomissements, des douleurs lombaires et abdominales, et une pyurie. Elle peut vite s’aggraver vers un choc septique, indique-t-il. En biologie, on aura une bandelette urinaire positive

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Auteurs

Carla Ferrand

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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