SIFEM 2022

Les performances de la TEP dans les bilans du cancer du sein

Une session du congrès 2022 de la SIFEM s'est intéressée aux forces et aux faiblesses de la TEP dans le domaine du cancer du sein. Modalité de premier plan pour le bilan métastatique, elle a aussi des atouts à faire valoir pour le bilan local et le bilan ganglionnaire, en particulier grâce au développement de l’imagerie hybride.

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Le 13/07/22 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 4 min.

Outre le FDG, d’autres radiotraceurs TEP montrent un potentiel intéressant en imagerie mammaire. C’est le cas du FAPI, qui possède des capacités théranostiques, indique Pierre Decazes. © C. F.

Le 10 juin dernier, le congrès 2022 de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM), a dédié une journée à l’imagerie mammaire. Pierre Decazes, médecin nucléaire au centre Henri-Becquerel, à Rouen (76), a évoqué le potentiel de l’imagerie TEP pour le bilan du cancer du sein. À l’heure actuelle, la TEP au fluorodésoxyglucose (FDG) est présente dans toutes les recommandations internationales, rappelle-t-il. En France, les recommandations de l’Institut national du cancer, publiées en octobre 2021, la réservent au bilan à distance. « On ne fait pas de TEP pour le bilan local ou ganglionnaire. En revanche, c’est intéressant pour la stadification des cancers de stades cliniques IIA et IIB, et au-delà », précise Pierre Decazes.

Sensibilité et spécificité limitées dans le bilan local

Pour ce qui est du bilan local, la TEP au FDG n’est donc pas indiquée pour la caractérisation lésionnelle. « Sa sensibilité est limitée, remarque l’intervenant. Pour les lésions de taille inférieure ou égale à 10 mm, i

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Bibliographie

  1. Graña-López L., Herranz M., Domínguez-Prado I. et coll., « Can dedicated breast PET help to reduce overdiagnosis and overtreatment by differentiating between indolent and potentially aggressive ductal carcinoma in situ? », European Radiology, janvier 2020, vol. 30, p. 514-522. DOI : 10.1007/s00330-019-06356-9.
  2. Kasem J., Wazir U., Mokbel K. et coll., « Sensitivity, specificity and the diagnostic acuracy of PET/CT for axillary staging in patients with stage I-III cancer: a systematic review of the literature », In Vivo, janvier 2021, vol. 35, n° 1, p. 23-30. DOI : 10.21873/invivo.12228.
  3. Morawitz J., Bruckmann N.-M., Dietzel F., « Comparison of nodal staging between CT, MRI, and [18F]-FDG PRT/MRI in patients with newly diagnosed breast cancer », European Journal of Nuclear Medicine and Molecular Imaging, février 2022, vol. 49, n° 3, p. 992-1001. DOI : 10.1007/s00259-021-05502-0.
  4. Van Es. S. C., Velleman T., Elias S. G. et coll., « Assessment of bone lesions with 18F-FDG PET compared with 99mTc bone scintigraphy leads to clinically relevant differences in metastatic breast cancer management », Journal of Nuclear Medicine, février 2021, vol. 62, n° 2, p. 177-183. DOI : 10.2967/jnumed.120.244640.

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