IRM pelvienne pour masse utérine myométriale

The BETTER Check : un acronyme pour mieux différencier le léiomyosarcome du léiomyome atypique

Cet article décrit les critères IRM qui permettent de proposer une probabilité de suspicion diagnostique en faveur d’un léiomyosarcome utérin en se basant sur l’acronyme BETTER présenté lors du RSNA 2018, enrichi d’une récente publication française de l’équipe de l’Hôpital européen Georges-Pompidou.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 26/03/21 à 16:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 10 min.

Acronyme BETTER check illustré avec un exemple de léiomyome cellulaire prouvé histologiquement. Plus le nombre de critères péjoratifs est élevé, plus la probabilité que la masse utérine soit un sarcome est élevée. © Édith Kermarrec

Lors des dernières Journées francophones de radiologie, une session internationale de la Société française d’imagerie de la femme (SIFEM) a été organisée sur le thème de l’imagerie gynécologique oncologique. La présentation du Dr Nougaret de Montpellier a identifié les outils d’imagerie IRM permettant de mieux s’en sortir en cas de suspicion de léiomyosarcome utérin.
Tout radiologue connaît ce sentiment d’insécurité lors de l’interprétation d’une IRM pelvienne pour masse utérine myométriale qui ne présente pas les caractéristiques typiques du léiomyome bénin. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’une patiente non ménopausée avec désir de grossesse, chez qui la sanction diagnostique de l’IRM pourrait être l’hystérectomie.

Si une augmentation rapide de volume dans un contexte de ménopause témoigne souvent de l’origine maligne d’une masse utérine, elle peut aussi s’observer en cas de léiomyome cellulaire ou dégénératif. Aussi les marqueurs sériques tels que la LDH, la LDH Isozyme de type 3 ou le

Il vous reste 93% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Édith Kermarrec

Radiologue Hôpital Tenon (AP-HP) Paris

Bibliographie

  1. Smith J., Lee J., Caglic I. et coll., « Leiomyoma or Leiomyosarcoma: BETTER Check! » Radiological Society of North America 2018 Scientific Assembly and Annual Meeting, November 25 – November 30, 2018, Chicago IL. archive.rsna.org/2018/18007847.html. Consulté le 28 avril 2021.
  2. Thomassin-Naggara Isabelle et coll. « How to Differentiate Benign from Malignant Myometrial Tumours Using MR Imaging ». European Radiology, vol. 23, no 8, août 2013, p. 2306‑14. DOI.org (Crossref), doi:10.1007/s00330-013-2819-9.
  3. Lakhman Yulia et coll. « Differentiation of Uterine Leiomyosarcoma from Atypical Leiomyoma: Diagnostic Accuracy of Qualitative MR Imaging Features and Feasibility of Texture Analysis ». European Radiology, vol. 27, no 7, juillet 2017, p. 2903‑15. DOI.org (Crossref), doi:10.1007/s00330-016-4623-9.
  4. Abdel Wahab Cendos et coll. « Diagnostic Algorithm to Differentiate Benign Atypical Leiomyomas from Malignant Uterine Sarcomas with Diffusion-Weighted MRI ». Radiology, vol. 297, no 2, novembre 2020, p. 361‑71. DOI.org (Crossref), doi:10.1148/radiol.2020191658.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

21 Mai

16:12

14:11

Selon les résultats publiés dans Radiology par une équipe de chercheurs de Cologne, en Allemagne, ChatGPT-4 montre des performances similaires à celles des radiologues pour détecter les erreurs courantes dans les comptes rendus d’imagerie.

7:30

Soumis à des comptes rendus de mammographie, IRM et échographie de participantes au dépistage du cancer du sein, les grands modèles de langage : ChatGPT-4, ChatGPT-3.5 et Bard (Google), leur ont associé des catégories BI-RADS avec une concordance « modérée » par rapport à celle des radiologues spécialistes, mais aussi avec un taux élevé de discordances susceptibles d’affecter négativement la prise en charge clinique, conclut une autre étude parue dans Radiology.
20 Mai

16:30

Après un traitement par chirurgie et/ou chimiothérapie d'un gliome, l'analyse du volume sanguin cérébral relatif moyen et maximum est plus efficace que l'analyse visuelle ou « hot spot » pour différencier les anomalies liées au traitement des progressions tumorales sur des images en IRM DSC-PW. Étude.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR