Urgences neurologiques

Ce que l’interne de garde doit savoir sur l’imagerie de l’AVC

Aux JFR 2020, Jean-François Hak, radiologue au service de neuroradiologie des hôpitaux de Marseille, a prodigué ses conseils pour la prise en charge en imagerie médicale des patients suspectés d’AVC. Celle-ci a trois objectifs : confirmer le diagnostic, caractériser les lésions et adapter le traitement.

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Le 16/10/20 à 15:00, mise à jour hier à 14:05 Lecture 4 min.

Quelle imagerie réaliser selon le délai de l’occlusion ? Les recommandations datées de juin 2019 [2] indiquent qu’il n’est pas nécessaire de recourir à l’imagerie avancée pour un AVC intervenu il y a moins de 6 heures. L’examen de six minutes comprend alors une séquence de diffusion, de susceptibilité magnétique, une séquence FLAIR et une séquence TOF sur les polygones de Willis. capture d'écran JFR Plus

Imaginez un peu… Vous êtes l’interne de garde. Un neurologue vous demande un examen d’imagerie médicale en urgence pour un patient confronté à un déficit neurologique brutal. Quels sont les éléments clés à connaître pour prendre en charge une suspicion d’AVC et orienter le patient soit vers une thrombolyse, soit vers une thrombectomie ? Radiologue au service de neuroradiologie des hôpitaux de Marseille, Jean-François Hak a répondu à cette question le 4 octobre lors des Journées francophones de radiologie (JFR) 2020.

L’IRM est plus sensible que le scanner

L’imagerie présente un triple objectif : réaliser le diagnostic pour confirmer l’AVC et éliminer les diagnostics différentiels, caractériser l’infarctus, notamment son volume, sa localisation et sa date, et enfin améliorer le pronostic pour adapter le traitement selon l’étiologie. Côté modalités, il est possible de recourir à l’IRM et au scanner. « L’IRM présente l’avantage d’avoir une bien meilleure sensibilité que le scanner : elle per

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Auteurs

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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Bibliographie

  1. Thomalla G., Cheng B., Ebinger M. et coll., « DWI-FLAIR Mismatch for the Identification of Patients with Acute Ischaemic Stroke within 4·5 h of Symptom Onset (PRE-FLAIR): A Multicentre Observational Study », The Lancet Neurology, novembre 2011, vol. 10, no 11, p. 978‑986. DOI : 10.1016/S1474-4422(11)70192-2.
  2. Powers W. J., Rabinstein A. A., Ackerson T., « Guidelines for the early management of patients with acute ischemic stroke: 2019 update to the 2018 guidelines for the early management of acute ischemic stroke: a guideline for healthcare professionals from the American heart association/American stroke association », Stroke, décembre 2019, vol. 50, no 12, DOI : 10.1161/STR.0000000000000211.

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