Éditorial

L’envol de la radiologie interventionnelle

Aujourd’hui, on peut affirmer que la radiologie interventionnelle a pris son envol, et s’en réjouir. Son ascension reste toutefois limitée par un manque de reconnaissance scientifique, publique et financière. Pour y remédier, les radiologues devront s'appuyer sur la sensibilisation du public et la coopération avec les autres spécialités.

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Le 11/12/23 à 7:00 Lecture 2 min.

La neuroradiologie interventionnelle illustre le développement de l'interventionnel en général : 7 189 thrombectomies ont été réalisées en 2020 contre 2 822 en 2015, d’après la Société française de neuroradiologie. © Carla Ferrand

Il y a cinq ans de cela, nous réalisions un dossier sur la radiologie interventionnelle, évoquant alors son potentiel de développement (lire Docteur Imago n° 10) et ses nombreux atouts pour la profession. Nous écrivions alors d’elle qu’elle était ultraciblée, mini-invasive, versatile, à la fois diagnostique et thérapeutique, économique, incontournable, et j’en passe. Aujourd’hui, on peut affirmer que cette surspécialité de la radiologie a pris son envol, et s’en réjouir.

Phase de croissance

Car oui, la radiologie interventionnelle, loin de son état embryonnaire, est bien entrée dans sa phase de croissance. Plusieurs éléments le prouvent. D’abord, le nombre de confrères qui la pratiquent augmente. Les internes et les jeunes radiologues sont de plus en plus nombreux à vouloir s’orienter vers cette surspécialité. Ensuite, le nombre d’actes explose, même s’il est encore aujourd’hui compliqué d’en avoir une vision globale. Un des exemples est la neuroradiologie interventionnelle, où 7 1

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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