Éditorial

Un accord jeté à la poubelle

Le bilan de l’accord signé en 2018 entre la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) est pour le moins mitigé. Et la raison principale tient au désaccord entre les radiologues et le Gouvernement autour des économies réalisées. Les premiers estiment avoir rempli leur part du contrat, même si

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 01/02/21 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:12 Lecture 2 min.

Les radiologues estiment avoir honoré leur part de l’accord, même si cela s’est fait en partie grâce à la baisse d’activité liée à la crise sanitaire, quand le Gouvernement juge que les objectifs n’ont été que partiellement atteints. © Xavier Chambon

Le bilan de l’accord signé en 2018 entre la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) est pour le moins mitigé. Et la raison principale tient au désaccord entre les radiologues et le Gouvernement autour des économies réalisées. Les premiers estiment avoir rempli leur part du contrat, même si cela s’est fait en partie grâce à la baisse d’activité liée à la crise sanitaire. Le second, par la voix de Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’autonomie, juge que les objectifs n’ont été que partiellement atteints.

La CNAM garde la main sur les forfaits techniques

Il s’est donc opposé à l’abrogation de l’article L162‑1–9‑1 (ex-article 99) du Code de la sécurité sociale lors du vote de la loi de financement de la Sécurité sociale 2021. Cet article permet au directeur général de l’Union nationale des caisses d’Assurance maladie de fixer de façon unilatérale le montant des forfaits techniques pour le scanner et l’IRM en l’abs

Il vous reste 70% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

08 Août

15:50

L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon va accueillir sa première IRM, avec des travaux d’installation débutant en octobre 2025 pour une mise en service prévue au 30 juin 2027. Ce projet permettra une amélioration significative de la prise en charge des patients, en réduisant notamment le recours aux évacuations sanitaires pour réaliser des examens IRM, annonce le ministère de la santé.

7:13

La conférence internationale de l’International Pediatric Stroke Organization (IPSO2026), pour la prise en charge des AVC pédiatriques se tiendra du 27 au 29 mai prochain à Paris, sous le thème « Inspiring Innovation, Transforming Care and Improving Outcomes in Pediatric Stroke »,
07 Août

15:00

L’atlas de datation des fractures a permis d’améliorer considérablement les performances des radiologues pour la datation des fractures de la clavicule, de l’humérus et du fémur du nourrisson, et peut ainsi servir de substituts pour dater les fractures des os longs couramment rencontrées dans la maltraitance infantile, (étude).

7:00

Une collaboration internationale de sociétés de radiologie thoracique a élaboré des recommandations pour harmoniser l’évaluation des anomalies pulmonaires résiduelles post-COVID-19. Elle préconise un scanner thoracique à faible dose chez les patients présentant des symptômes respiratoires persistants ou progressifs trois mois après l’infection, et recommande l’usage du glossaire de la Fleischner Society. Le terme « anomalie pulmonaire résiduelle post-COVID-19 » doit remplacer « anomalie pulmonaire interstitielle », pour décrire les anomalies pulmonaires au scanner après une pneumonie COVID-19.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR