Docteur Imago / Comment avez-vous accueilli cet avis de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le dépistage du cancer du poumon ? Vous attendiez-vous à ce revirement ?
Mathieu Lederlin / Nous avons salué cette décision car c’est un pas très important. Nous savions depuis 2021 que la HAS était en train de bouger sur ce sujet. Cela devenait indispensable au vu des évidences scientifiques indiscutables. Il est encore prématuré d’organiser un dépistage en population générale mais implémenter des expérimentations en vie réelle est nécessaire, donc nous ne pouvons être que satisfaits de cette initiative de la HAS.
D. I. / En France, les radiologues et les pneumologues n’ont pas attendu les recommandations de la HAS pour lancer des expérimentations, notamment dans la Somme et en Corse, et tout récemment l’étude CASCADE…
M. L. / En effet. Ces études ont des objectifs différents et ne sont pas dimensionnées de la même manière. Pour les futures expérimentations, la HAS devrait passer la main à l’Inst
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