SIFEM 2018

Les droits et les devoirs des acteurs du dépistage organisé en matière d’information

Le dépistage organisé du cancer du sein implique de nombreux protagonistes : premier, deuxième et troisième lecteurs, médecins coordonnateurs, médecins traitants, patientes, etc. Chacun doit informer ou être informé suivant des règles précises. Le congrès de la SIFEM fut l’occasion de décrypter le rôle de chaque intervenant.

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Le 05/07/18 à 7:00, mise à jour hier à 15:12 Lecture 2 min.

Au congrès de la SIFEM, Vincent Hazebroucq a fait le point sur les missions de tous les acteurs du dépistage organisé du cancer du sein. © C. F.

Le congrès de la société d’imagerie de la femme (SIFEM), qui s’est tenu à Lyon du 7 au 9 juin, a aussi abordé les versants juridiques et médicolégaux de la spécialité. Vincent Hazebroucq, radiologue et chargé d’inspection et d’audit au sein de l’agence régionale de santé d’Île-de-France, a ainsi fait le point sur les missions et les responsabilités des acteurs du dépistage organisé du cancer du sein, notamment en matière de transmission de l’information.

Les deux « bibles » du dépistage

Les radiologues qui s’interrogent sur ces questions peuvent s’appuyer sur deux documents. Le premier est le « Cahier des charges des programmes de dépistage des cancers », établi par le ministère de la Santé. Il a connu plusieurs modifications depuis sa publication initiale, en 2016. Le deuxième, le « Guide juridique à destination des acteurs du dépistage », émane de l’Institut national du cancer (INCa).

Un processus balisé

En matière de transmission des résultats d’examen d’imagerie, le premier lecteur (L1

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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