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Le centre de cancérologie de la Sarthe mise sur la « fusion nucléaire »

Faire fusionner intégralement les équipes libérales et hospitalières de médecine nucléaire en un seul et même service : tel est le pari du centre de cancérologie de la Sarthe (72). Un modèle innovant que les porteurs du projet espèrent voir se développer sur d’autres sites en France.

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Le 23/02/24 à 15:00, mise à jour le 27/01/25 à 12:03 Lecture 5 min.

Le service de médecine nucléaire du Centre de cancérologie de la Sarthe (CCS) réunit des équipes libérales et hospitalières sur un seul même site dans le cadre d’un groupement de coopération sanitaire (GCS). © CCS Le Mans/Dimitri Lamour

Au Mans (72), le service de médecine nucléaire du Centre de cancérologie de la Sarthe (CCS) réunit des équipes libérales et hospitalières sur un seul même site dans le cadre d’un groupement de coopération sanitaire (GCS). La particularité de cette plateforme repose sur la fusion totale des modes d’activité et la mutualisation des équipements. Désormais, le CCS regroupe trois établissements sur un même site : le centre Jean-Bernard (ILC), l’hospitalisation de cancérologie du centre hospitalier du Mans et l’hospitalisation de cancérologie de la clinique Victor-Hugo, dans des locaux neufs de 22 000 m² près de l’hôpital du Mans.

Une activité répartie à 50/50

Le site regroupe neuf médecins nucléaires (4 hospitaliers et 5 libéraux), vingt manipulateurs radio et treize secrétaires. Le service rassemble quatre gammacaméras et deux TEP-TDM, et les vacations sont partagées à 50/50 entre les médecins hospitaliers et les médecins libéraux : « On a un compteur d’activité que l’on suit régulièreme

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Carla Ferrand

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