Autorisations en neuroradiologie interventionnelle

« Il fallait mettre à jour les organisations pour assurer l’égalité d’accès aux soins »

Deux décrets publiés en janvier 2022 réorganisent l’implantation et le fonctionnement des centres de neuroradiologie interventionnelle. Jérôme Berge, responsable du développement de cette activité au sein de la Société française de neuroradiologie (SFNR), nous explique les enjeux de cette réforme, qui doit permettre de mieux prendre en charge les AVC sur le territoire.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 12/05/22 à 7:00, mise à jour le 13/11/23 à 22:22 Lecture 8 min.

« Notre rôle, en tant que société savante, est de faire en sorte que les praticiens travaillent dans de bonnes conditions, sans se retrouver en situation de burn-out ou de perte de la qualité et de l’épanouissement au travail », souligne Jérôme Berge. D. R.

Docteur Imago / Les décrets n° 2022-21 et 2022-22 du 10 janvier 2022 redéfinissent les conditions d’implantation et de fonctionnement de l’activité de neuroradiologie interventionnelle. Qu’est-ce qui a motivé cette réforme ? Jérôme Berge / La neuroradiologie interventionnelle fait partie des 11 spécialités médicales soumises à autorisation. Les précédents décrets, en 2007-2010, avaient bien organisé les centres de neuroradiologie interventionnelle dans les CHU. Cette offre avait été calibrée pour la prise en charge endovasculaire des anévrismes intracrâniens. Mais après l’apparition de la thrombectomie pour le traitement des AVC ischémiques, en 2015, nous avons rapidement objectivé que la distance était un facteur de perte de chances pour les patients : ceux qui habitaient à proximité d’un CHU, par exemple à Bordeaux, étaient rapidement pris en charge, mais ceux de Pau ou Bayonne étaient transportés pendant 3 heures, ce qui retentissait sur leur score neurologique à trois mois. Or,

Il vous reste 91% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

17 Mai

16:00

Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

13:30

Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
16 Mai

16:01

L'IRM a une meilleure sensibilité et une spécificité égale à l'échographie transvaginale dans le diagnostic de l'endométriose profonde touchant la cloison recto-vaginale, selon une méta-analyse de huit articles portant sur 721 patientes (lien vers l'étude).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR