La mise en place d'un dépistage organisé du cancer du poumon, en cours d'évaluation en France, se heurte à la problématique du surdiagnostic, associé à des risques psychologiques et physiologiques non négligeables. Dans un article paru le 22 août dans Journal of Medical Screening, des chercheurs de l’université du Michigan affirment que le dépistage personnalisé du cancer du poumon constitue une alternative séduisante au dépistage annuel, car il produit moins de faux positifs tout en maintenant un bon niveau de réduction de la mortalité [1].
Le dépistage de deux millions de fumeurs simulés
Afin d'évaluer les bénéfices et les inconvénients associés à la mise en place d'un dépistage personnalisé du cancer du poumon, les chercheurs ont mené une étude de microsimulation à partir de la simulation de l'histoire tabagique d'un million de femmes et d'un million d'hommes américains nés en 1960, représentatifs des formes de tabagisme de la population fumeuse étasunienne actuellement en âge de se f
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