Lorsque la Haute Autorité de santé (HAS) émet des recommandations ou des avis, il n’est pas si fréquent qu’elle soit critiquée. C’est pourtant bien ce qui s’est passé après la publication du deuxième volet de ses recommandations consacrées à la tomosynthèse. Dans les conclusions de ce rapport, l’Autorité recommande l’intégration de la mammographie par tomosynthèse (3D) dans le dépistage organisé (DO) du cancer du sein « à condition qu’elle soit systématiquement associée à la reconstruction d’une image 2D-synthétique (2Ds) ». En revanche, elle ne recommande pas la tomosynthèse seule ou la tomosynthèse en plus de la mammographie 2D.
Des critiques unanimes
Mais ces conclusions n’ont pas fait l’objet d’un consensus préalable auprès du groupe de travail sollicité pour ce sujet, qui comprenait notamment plusieurs radiologues experts. Elles ont suscité les critiques conjointes de la SIFEM et du conseil national professionnel de la radiologie, qui ont poussé la HAS à les reformuler. Sur la forme
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