Traceur de référence

Quelle place occupe la TEP au 18F-FDG dans le bilan préthérapeutique du cancer du sein ?

À l'occasion de la première journée d’imagerie du cancer du sein de l’Institut Curie à Paris le 6 septembre 2023, Virginie Huchet, médecin nucléaire, a rappelé le rôle de la TEP, et notamment de la TEP au 18F-FDG, dans le bilan préthérapeutique du cancer du sein.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 10/10/23 à 7:00 Lecture 4 min.

Dans le bilan préthérapeutique du cancer du sein, « on utilise actuellement la TEP-TDM au 18F-FDG pour les bilan d’extension N et M, pour le bilan de récidive, et pour l’évaluation thérapeutique des maladies traitées », résume Virginie Huchet. © François Mallordy | Diaporama Virginie Huchet

« Trois radiopharmaceutiques disposent d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour l’exploration des cancers du sein : le 18F-FDG depuis 1998, le 18F-FNa depuis 2010 et le 18F-FES depuis 2016 », annonce Virginie Huchet, médecin nucléaire à l’institut Curie à Paris, en préambule de sa présentation dédiée à la place de la TEP dans le bilan préthérapeutique des cancers du sein, lors de la première journée d’imagerie du cancer du sein de l’institut Curie le 6 septembre à Paris. Si la praticienne commence par évoquer la TEP au 18F-FNa pour la recherche de lésions tumorales osseuses, c'est pour souligner d'emblée ses limites : « Ce traceur historique met seulement en évidence la réaction ostéoblastique et n'est pas spécifique : il se fixe aussi sur les fractures et les pathologies rhumatismales, souligne-t-elle. On l'utilise en théorie pour les maladies FDG-négatives ayant un tropisme osseux important, comme par exemple les carcinomes lobulaires, mais en réalité ce traceur n'est pres

Il vous reste 84% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Bibliographie

  1. Le Boulc’h M., Gilhodes J., Steinmeyer Z., et coll., « Pretherapeutic Imaging for Axillary Staging in Breast Cancer: A Systematic Review and Meta-Analysis of Ultrasound, MRI and FDG PET », Journal of clinical medicine, avril 2021. DOI : 10.3390/jcm10071543.
  2. Koolen, B.B., Valdés Olmos, R.A., Vogel, W.V. et coll. « Pre-chemotherapy 18F-FDG PET/CT upstages nodal stage in stage II–III breast cancer patients treated with neoadjuvant chemotherapy ». Breast Cancer Res Treat, septembre 2013. DOI : 10.1007/s10549-013-2678-8

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

20 Mai

13:30

Une nouvelle IRM dernière génération de Siemens Healthineers est en service au CHU-IRMAS de Saint Etienne (42) depuis la fin du mois de janvier, informe le média IF Saint-Etienne.

7:30

La mise en œuvre d’un programme de leadership positif dans un service d’imagerie du sein aux États-Unis a permis d’améliorer la perception du climat de travail et l’engagement des employés, réduisant l’épuisement professionnel et les intentions de départ, indique une étude parue dans Radiology.
17 Mai

16:00

Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

13:30

Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR