Neuroradiologie

L’imagerie conventionnelle et l’imagerie avancée au coude-à-coude pour la sélection à la thrombectomie

Une étude rétrospective multicentrique a analysé les résultats de l'utilisation de l'imagerie avancée et de l'imagerie conventionnelle pour la sélection à la thrombectomie de patients atteints d'une obstruction de l'artère basilaire. Les résultats montrent que l'utilisation de modalités avancées, telles que l'IRM et le scanner de perfusion, n'est peut-être pas nécessaire.

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Dans leur étude, les chercheurs concluent que la sélection des patients par imagerie conventionnelle ou avancée pour une thrombectomie dans un contexte d’obstruction de l’artère basilaire n'a pas donné lieu à des résultats cliniques différents, quelle que soit la fenêtre thérapeutique. © Carla Ferrand

L’imagerie avancée est-elle supérieure à l’imagerie conventionnelle pour identifier les candidats à la thrombectomie en cas d’occlusion de l’artère basilaire ? Des chercheurs de l’université du Texas et de l’hôpital universitaire Georgetown à Washington (États-Unis) se sont penchés sur cette question, et ont mené une analyse rétrospective d'une base de données internationale multicentrique sur les traitements endovasculaires des AVC. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans la revue European Stroke Journal en août 2025.

Une étude rétrospective dans 32 centres

Pour cette étude, les chercheurs ont collecté les données de patients atteints d'un AVC par occlusion de l’artère basilaire, traités entre 2013 et 2022 par thrombectomie dans 32 centres. « Les patients sélectionnés pour une thrombectomie par imagerie avancée (scanner de perfusion ou IRM) ont été appariés à ceux sélectionnés par imagerie conventionnelle (scanner non injecté ou angioscanner) sur la base d'un score de propen

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Carla Ferrand

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