Journées francophones de médecine nucléaire

Une étude souligne les obstacles à la détection du ganglion sentinelle

D’après un sondage mené sur 74 médecins nucléaires, l’échec de la technique chez certains patients est la principale difficulté rencontrée dans la pratique de la détection du ganglion sentinelle. Les ressources humaines, matérielles et logistiques freinent son utilisation en ambulatoire.

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Le 03/05/19 à 11:00, mise à jour hier à 15:08 Lecture 1 min.

Frédéric Courbon, chef du département d’imagerie médicale à l’institut universitaire du cancer de Toulouse (ici aux JFMN 2019) est l'un des auteurs de l'étude sur la pratique du ganglion sentinelle. © C. F.

La pratique de la recherche du ganglion sentinelle peut encore progresser, selon une étude présentée aux Journées francophones de médecine nucléaire (JFMN), le 29 mars 2019. Ce travail de recherche, mené par Frédéric Courbon, chef du département d’imagerie médicale à l’institut universitaire du cancer de Toulouse (31) et Damien Huglo chef du service de médecine nucléaire du CHRU de Lille (59), s’appuie sur un questionnaire distribué lors des JFMN 2018 durant un atelier de travail parrainé par le laboratoire Norgine.

Le cancer du sein comme indication la plus fréquente

74 médecins nucléaires y ont répondu. « 51 % d’entre eux exerçaient dans un CHU/CHG et 16 % dans un CLCC, précisent les auteurs. Le nombre d’actes de GS était entre 1 et 10 pour 49 %, plus de 11 pour 21 % et moins de 1 pour 22 %. » Le cancer du sein était l’indication la plus fréquente (85 % des répondants), suivi du mélanome (62 %) et des cancers des organes génitaux externes (58 %). « Dans le cancer du sein, selon 65 % de

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Carla Ferrand

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