Docteur Imago / Vous intervenez chaque année aux Journées francophones de radiologie (JFR) sur le thème du dépistage du cancer du poumon. Ce sujet est au centre de vos préoccupations depuis longtemps…
Gilbert Ferretti / Tout à fait. J’interviens au nom de la Société d’imagerie thoracique (SIT) depuis un certain nombre d’années. En septembre 2018, la Société française de radiologie (SFR) m’a missionné pour réactualiser les connaissances sur le dépistage du cancer du poumon et discuter du sujet avec la Haute Autorité de santé (HAS). Avec la SIT, la Société de pneumologie de langue française (SPLF) et l’Intergroupe francophone de cancérologie thoracique (IFCT), nous formons un groupe de travail qui existe depuis l’époque de l’étude Dépiscan. Cet essai, démarré en 2002, n’avait pas pu aller jusqu’à la fin des inclusions.
D. I. / Pourquoi l’étude Dépiscan a-t-elle échoué il y a 18 ans ?
G. F. / Le recrutement s’appuyait uniquement sur des médecins généralistes « sentinelles » et excluait les p
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