Évaluation sanitaire

La HAS décrit les indications et les conditions de réalisation de l’échographie de contraste hépatique

Dans un récent rapport, la HAS livre les conclusions de son évaluation de l'échographie de contraste ultrasonore (ECUS) pour les suspicions de tumeurs hépatiques bénignes. Le document détaille les indications de la technique, ainsi que son positionnement vis-à-vis de l'IRM.

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Le 01/03/23 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 4 min.

La HAS a réalisé une revue systématique de la littérature, ainsi qu’un recueil de l’opinion de patients et de professionnels de santé experts (photo d'illustration). © Virginie Facquet

Dans un rapport d’évaluation technologique publié le 20 février, la HAS précise les indications et les conditions de réalisation de l’échographie de contraste (ECUS) dans le cadre d’une suspicion de tumeur hépatique bénigne chez l’adulte sans cirrhose, ni cancer.

Demande du G4

Cette évaluation intervient à la demande du G4 : « L’évaluation réalisée en réponse à cette demande a eu pour but : de clarifier la place de l’ECUS au sein des stratégies de caractérisation, de définir ses conditions de réalisation et d’apprécier le bien-fondé de son inscription à la CCAM », indique la HAS. L’organisme a notamment évalué les indications de l’ECUS pour remplacer une IRM de référence contre-indiquée, pour se substituer à un examen d’IRM avec un délai d’attente excessif ou pour compléter une IRM non concluante.

Revue de la littérature

Pour ce faire, la HAS a effectué une revue systématique de la littérature, ainsi qu’un recueil de l’opinion de patients et de professionnels de santé experts. Le rapport a

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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