SIMS 2023

L’os fragile sous toutes ses facettes

Lors du congrès de la Société d'imagerie musculo-squelettique (SIMS), la radiologue Catherine Cyteval a décrit les différents aspects diagnostiques de l'os fragile. L'intervenante a évoqué les contextes de déminéralisations diffuses, d'ostéopathies mixtes et d'ostéopathies condensantes.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 23/08/23 à 15:00, mise à jour le 11/09/23 à 18:55 Lecture 3 min.

En juin dernier, une session du congrès de la SIMS était consacrée à l’os fragile. Sur ce thème, Catherine Cyteval, professeure de radiologie au CHU de Montpellier, a décrit les pathologies généralisées responsables de la fragilisation osseuse.

Déminéralisations diffuses

Au chapitre des déminéralisations diffuses, l’intervenante rappelle que la découverte d’une fracture du rachis, du poignet ou du col fémoral dans un contexte clinique peut faire évoquer l’ostéoporose. Cela peut être lié à l’âge, à une corticothérapie, à une endocrinopathie, à une pathologie inflammatoire chronique ou à l’immobilisation.

Pour l’ostéoporose, quelle qu’en soit la cause, la sémiologie radiologique est la même, à savoir une hypertransparence osseuse tardive en radiographie, « avec une diminution d’au moins 30 % de la masse calcique pour qu’elle soit visible ». La visualisation de l’amincissement de l’os cortical se fait par imagerie DXA.

L'âge comme facteur principal

L’âge est le premier facteur de déminéralisat

Il vous reste 78% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR