Expertise

Qui et comment former à la thrombectomie ?

Lors du RSNA 2021 à Chicago, une session sur les stratégies du traitement de l’AVC ischémique a souligné la nécessité de former davantage de praticiens à la thrombectomie pour couvrir les besoins. Au côté des neuroradiologues interventionnels, les plus qualifiés pour ces pratiques, les radiologues interventionnels généralistes pourraient se rendre utiles comme spécialistes de second recours.

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Le 11/02/22 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:10 Lecture 4 min.

En Europe, 1,1 million de personnes souffrent d’un AVC chaque année, dont 80 % sont des AVC ischémiques (photo d'illustration). © C. F.

Le 1er décembre 2021, un symposium commun entre les Sociétés nord-américaine et européenne de radiologie (RSNA et ESR) a réuni à Chicago plusieurs intervenants pour évoquer de l'avenir de la thrombectomie, en abordant notamment la formation et le besoin en praticiens. Sur ce point, Hans Van Overhagen, radiologue interventionnel à l’hôpital Haga à La Haye (Pays-Bas) a d’abord tenu à rappeler que 1,1 million d'Européens subissent un AVC chaque année, de type ischémique dans 80 % des cas. L’AVC est la deuxième cause de décès en Europe. « Entre 20 et 35 % des patients décèdent dans le mois qui suit sa survenue et un tiers des survivants deviennent dépendants », note Hans Van Overhagen.

Hétérogénéités européennes

À l’échelle européenne, les disparités de prise en charge de l’AVC sont incontestables, poursuit l'orateur. Pour le prouver, il cite une enquête réalisée dans 44 pays européens auprès de sociétés savantes et d’experts de l’AVC, et publiée dans European Stroke Journal en 2018 [1].

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. De Sousa D. A., von Martial R., Abilleira S. et coll., « Access to and delivery of acute ischaemic stroke treatments: A survey of national scientific societies and stroke experts in 44 European countries », European Stroke Journal, juillet 2018. DOI : 10.1177/2396987318786023.

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