Covid-19

21 % de thrombectomies en moins au printemps 2020 selon une étude française

Des travaux français et internationaux, présentés au congrès 2021 de la SFNR, constatent la baisse du nombre de thrombectomies réalisées durant les premiers mois de 2020 ainsi que, pour la France, l’allongement du délai de prise en charge des patients.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 18/08/21 à 7:00, mise à jour hier à 15:11 Lecture 3 min.

L'étude réalisée par les jeunes en neuroradiologie interventionnelle constate une corrélation très nette entre le nombre d’hospitalisation Covid en hausse et l’activité de thrombectomie en baisse (photo d'illustration). C. F.

Comme la radiologie diagnostique, la médecine nucléaire et l’interventionnel dans son ensemble, l’activité de neuroradiologie interventionnelle a subi les effets de la déferlante Covid-19 au printemps 2020. Lors du 48e congrès de la Société française de neuroradiologie (SFNR), organisé à Paris du 23 au 25 juin, la session des Jeunes en neuroradiologie interventionnelle (JENI) s’est intéressée à cet impact de la pandémie sur l’activité de thrombectomie.

90 articles publiés sur le couple AVC-Covid

Grégoire Boulouis, neuroradiologue interventionnel au CHRU de Tours, a constaté que la thématique AVC et Covid est très prisée, avec plus de 90 articles scientifiques parus en moins d’un an. « Les complications thrombo-emboliques sont une caractéristique centrale de la Covid-19, a-t-il rappelé. Environ 3 % des patients atteints présentent un AVC ischémique ; c’est la complication neurologique la plus courante. Le plus fréquemment, ce sont des occlusions proximales, et c’est souvent une manife

Il vous reste 76% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Kerleroux B., Fabacher T., Bricout N. et coll., « Mechanical thrombectomy for acute ischemic stroke amid COVID-19 outbreak. Decreased activity and increased care delays », Stroke, juillet 2020, vol. 51, n° 7, p. 2012-2017. DOI : 10.1161/STROKEAHA.120.030373. Epub 20 mai 2020.
  2. Nogueira R. G., Qureshi M. M., Abdalkader M. et coll., « Global impact of COVID-19 on stroke care and IV thrombolysis », Neurology, juin 2021, vol. 96, n° 23, e2824-e2838. DOI : 10.1212/wnl.0000000000011885.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

08 Août

7:13

La conférence internationale de l’International Pediatric Stroke Organization (IPSO2026), pour la prise en charge des AVC pédiatriques se tiendra du 27 au 29 mai prochain à Paris, sous le thème « Inspiring Innovation, Transforming Care and Improving Outcomes in Pediatric Stroke »,
07 Août

15:00

L’atlas de datation des fractures a permis d’améliorer considérablement les performances des radiologues pour la datation des fractures de la clavicule, de l’humérus et du fémur du nourrisson, et peut ainsi servir de substituts pour dater les fractures des os longs couramment rencontrées dans la maltraitance infantile, (étude).

7:00

Une collaboration internationale de sociétés de radiologie thoracique a élaboré des recommandations pour harmoniser l’évaluation des anomalies pulmonaires résiduelles post-COVID-19. Elle préconise un scanner thoracique à faible dose chez les patients présentant des symptômes respiratoires persistants ou progressifs trois mois après l’infection, et recommande l’usage du glossaire de la Fleischner Society. Le terme « anomalie pulmonaire résiduelle post-COVID-19 » doit remplacer « anomalie pulmonaire interstitielle », pour décrire les anomalies pulmonaires au scanner après une pneumonie COVID-19.
06 Août

15:00

Une étude multicentrique, publiée par Academic Radiology, a évalué l’apport de l’intelligence artificielle (IA) dans la détection du cancer de la prostate sur IRM. L’assistance par IA a significativement amélioré la sensibilité des radiologues non experts (de 67,3 % à 85,5 %) sans compromettre la spécificité, tandis que l’IA seule a également montré une performance diagnostique élevée. Ces résultats suggèrent que l’IA peut renforcer l’efficacité du diagnostic des radiologues.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR