Réglementation

Deux décrets retouchent les conditions d’implantation des activités de médecine nucléaire

Des décrets parus le 29 décembre rendent possible le traitement du cancer par médicament radiopharmaceutique dans les centres qui ne disposent pas de TEP ou de TEMP et auront signé une convention pour accéder à ces appareils. Les centres de médecine nucléaire pourront par ailleurs externaliser leur pharmacie à usage intérieur.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 11/01/24 à 7:00, mise à jour le 15/05/25 à 8:53 Lecture 3 min.

Les centres de traitement du cancer qui n'ont pas de TEP et de TEMP pourront être autorisés à utiliser des médicaments radiopharmaceutiques, à condition de signer une convention (photo d'illustration). © Solenn Duplessy

Deux décrets du 29 décembre 2023 aménagent les conditions d’implantation et de fonctionnement des activités de médecine nucléaire, qui ont été réformées en 2022 (lire encadré). Le premier instaure une dérogation qui permet aux titulaires d’une autorisation d’utilisation thérapeutique de radioéléments en sources non scellées qui ne disposeraient sur le site autorisé ni d’une TEMP ni d’une TEP, de pratiquer la médecine nucléaire pour les actes de traitement du cancer qui relèvent de la mention B définie à l’article R. 6123-135 du Code de la santé publique, soit « les actes thérapeutiques pour les pathologies cancéreuses réalisés par l’administration de médicament radiopharmaceutique. »

Une convention ou une procédure interne nécessaires

Les titulaires concernés doivent établir une convention avec un ou plusieurs sites afin de pouvoir accéder à des équipements de médecine nucléaire, dans des délais « compatibles avec la qualité et la sécurité des soins ». Quand ces équipements sont déte

Il vous reste 75% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR