Prise en charge des AVC

« D’ici deux ans, nous devrions être en mesure de couvrir les besoins en thrombectomie cérébrale de notre territoire »

Alors que la thrombectomie se déploie dans toujours plus de CHU en France, comment les centres secondaires parviennent-ils à acquérir cette compétence de pointe ? Entretien avec Marc Haberlay, chef du service de radiologie interventionnelle du centre hospitalier de Valenciennes. Ce dernier est habilité depuis le 3 avril 2023 à réaliser des thrombectomies.

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Le 14/06/23 à 15:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 3 min.

« D'ici deux ans, mon collègue radiologue interventionnel Xavier Pauwels et moi-même espérons avoir fini notre formation à la thrombectomie », confie Marc Haberlay. © Marc Haberlay

Docteur Imago / D'où est venue la décision d'intégrer une activité de thrombectomie au service de radiologie interventionnelle du centre hospitalier de Valenciennes (59) ?

Marc Haberlay / Tout est parti du constat fait en 2019 que la plupart des patients du sud du Valenciennois, notamment à Maubeuge, Cambrai ou Fourmies, sont trop éloignés du CHU de Lille, notre centre de référence hospitalier régional, pour y être pris en charge par thrombectomie. À l'issue de discussions entre la direction du CH de Valenciennes, le CHU de Lille et l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France, nous avons conjointement travaillé sur le développement d’une activité de thrombectomie à Valenciennes. Les principaux pilotes de ce projet au CH de Valenciennes sont le Dr Isabelle Girard-Buttaz, cheffe de service de neurologie et le Dr Nasreddine Nouri, praticien hospitalier en neuroradiologie. La coopération des services d’urgences, d’anesthésie et de réanimation est venue compléter notre réflexion sur ce

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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La start-up Chipiron vient de boucler une nouvelle levée de fonds de 15 millions d'euros pour terminer la R & D de sa technologie d'IRM ultra bas champ, rapporte L'Usine digitale. Selon le média, cette levée de fonds permettra notamment de fabriquer un troisième prototype et démarrer des essais cliniques, pour viser une future commercialisation d'abord aux États-Unis, puis en Europe. Il y a deux ans, le cofondateur de Chipiron avait confié à Docteur Imago ses objectifs pour développer une IRM à 1 mT.

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