Santé publique

Le dépistage du cancer du sein devra s’organiser pour rattraper son retard

Pendant le confinement, les centres de coordination des dépistages des cancers et l’Institut national du cancer (INCa) ont suspendu l’envoi des invitations pour le dépistage du cancer du sein. Avec la reprise progressive d’activité des cabinets de radiologie émerge la question des conséquences sanitaires et organisationnelles de cet arrêt.

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Le 11/05/20 à 7:00, mise à jour hier à 15:13 Lecture 3 min.

Beaucoup de régions ont du retard sur la deuxième lecture des mammographies faites avant le 16 mars, observe la radiologe Brigitte Seradour (photo d'illustration). © C. F.

Depuis le mois de mars, les centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDR) et l’Institut national du Cancer (INCa) n’envoient plus d’invitation au dépistage du cancer du sein. En vertu de l’article 3 du décret du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de COVID-19, seules les « consultations et soins ne pouvant être différés et les consultations et soins de patients atteints d’une affection de longue durée » sont en effet autorisés pendant le confinement. Le 30 mars, le Conseil national professionnel de la radiologie a invité les radiologues « à décaler tous leurs examens de dépistage, et notamment les mammographies systématiques ».

« Très peu de risques de pertes de chance » selon l’INCa

L’interruption momentanée du dépistage « ne comporte que très peu de risques de pertes de chance pour les patients », estimait alors l’INCa. Avec le déconfinement, l’activité de dépistage va reprendre progressivement. Laurent Verzaux,

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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