Santé publique

Santé publique France analyse les ressorts de la baisse de participation au dépistage organisé

Les polémiques et la désertification médicale pourraient expliquer en partie la chute de l’adhésion au dépistage organisé du cancer du sein, avance Santé publique France dans un rapport sur la période 2005-2021. Les populations des grandes villes, des milieux défavorisés et la tranche d’âge des 70-74 ans tirent la moyenne vers le bas.

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Le 25/07/23 à 15:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 4 min.

Après un pic à 52,3 % en 2011-2012, la participation au DO baisse depuis 10 ans, « pour toutes les tranches d’âge et toutes les régions », jusqu’à atteindre 48,5 % en 2019, indique Santé publique France. © François Mallordy

Dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire du 11 juillet 2023, l’agence Santé publique France présente les résultats d’une étude sur la participation au programme de dépistage organisé (DO) du cancer du sein entre 2005 et 2021 en France.

Analyse des tendances

L’objectif de ces travaux était de décrire les variations temporelles et géographiques et d’analyser les taux de participation au programme de dépistage organisé, « en s’attachant à décrire les tendances récentes aux niveaux national, régional et départemental. » Pour cette analyse, Santé publique France s’est basée sur les données individuelles collectées par les centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDC). Les taux de participation bruts ont été calculés par classe d’âge, département, région et pour la France entière, précise l’organisme dans sa méthodologie. Les taux sont présentés par année, ainsi que sur deux années glissantes, « afin que le lissage gomme les disparités artificielles dues aux straté

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Carla Ferrand

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