Prolapsus génital

L’IRM et l’échographie pour le diagnostic des troubles de la statique pelvienne

Si l’examen clinique reste le « gold standard » pour classifier et évaluer le grade des prolapsus, l’IRM et l’échographie peuvent apporter des informations supplémentaires et orienter la décision de traitement.

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Le 14/09/18 à 15:00, mise à jour hier à 14:06 Lecture 3 min.

Au congrès de la SIFEM, Claire Willecocq a détaillé les intérêts de l'IRM, une modalité qui permet l’analyse globale du prolapsus et du plancher pelvien. © C. F.

Les troubles de la statique pelvienne ont fait l’objet d’une session dédiée lors du dernier congrès de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM), le 7 juin 2018. Claire Willecocq, chirurgienne gynécologue au centre hospitalier Simone-Veil, à Eaubonne (Val-d’Oise), a détaillé les enjeux diagnostiques dans le cadre du prolapsus génital.

Le prolapsus, une pathologie courante

Cette pathologie concerne de nombreuses patientes : « 43 à 76 % des femmes en consultation gynécologique de routine présentent une descente utérovaginale », rappelle l’intervenante en introduction. L’examen clinique reste le « gold standard » pour classifier et évaluer le grade du prolapsus mais les gynécologues ont parfois recours à des examens complémentaires, dont l’imagerie. « L’interrogatoire et l’examen clinique peuvent se révéler insuffisants, notamment pour la détection des élytrocèles », indique Claire Willecocq.

L’IRM comme référence

L’IRM pelvienne dynamique se révèle particulièrement efficace pour étudier les

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Carla Ferrand

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Chez des patientes âgées de 50 ans ou plus et 3 ans après le diagnostic, un suivi par mammographie tous les 2 ou 3 ans s'est avéré non inférieur à un suivi par mammographie annuelle pour la survie spécifique au cancer du sein, l'intervalle sans récidive et la survie globale, dans le cadre d'une étude multicentrique et randomisée de phase 3 au Royaume-Uni.
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