Les troubles de la statique pelvienne ont fait l’objet d’une session dédiée lors du dernier congrès de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM), le 7 juin 2018. Claire Willecocq, chirurgienne gynécologue au centre hospitalier Simone-Veil, à Eaubonne (Val-d’Oise), a détaillé les enjeux diagnostiques dans le cadre du prolapsus génital.
Le prolapsus, une pathologie courante
Cette pathologie concerne de nombreuses patientes : « 43 à 76 % des femmes en consultation gynécologique de routine présentent une descente utérovaginale », rappelle l’intervenante en introduction. L’examen clinique reste le « gold standard » pour classifier et évaluer le grade du prolapsus mais les gynécologues ont parfois recours à des examens complémentaires, dont l’imagerie. « L’interrogatoire et l’examen clinique peuvent se révéler insuffisants, notamment pour la détection des élytrocèles », indique Claire Willecocq.
L’IRM comme référence
L’IRM pelvienne dynamique se révèle particulièrement efficace pour étudier les
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