Diagnostic

L’imagerie des vertiges périphériques

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Michael Eliezer, Julien Horion, Guillaume Poillon, Emmanuel Gerardin et Nicolas Magne Le 26/05/17 à 15:00, mise à jour hier à 15:05 Lecture 16 min.

Une TDM des rochers est recommandée lorsque les vertiges apparaissent dans un contexte post-traumatique, postopératoire ou dans le cadre d’une suspicion de déhiscence du canal semi-circulaire supérieur. © CHU Charles-Nicole

Résumé

Le vertige est un motif fréquent de consultation aux urgences. Il existe de nombreuses étiologies. L’examen clinique réalisé par le clinicien est fondamental dans le but d’orienter les investigations radiologiques et de réaliser le protocole d’imagerie, au scanner ou à l’IRM, le plus adapté à la pathologie. Une analyse systématique de l’ensemble des voies de l’équilibre doit être réalisée afin de ne pas méconnaître un diagnostic différentiel.

Introduction

Le vertige est une illusion de mouvement qui peut se manifester sous diverses formes. C’est un motif fréquent de consultation aux urgences (2 à 3%).

Le système vestibulaire

Le système vestibulaire est fait de deux contingents. Le contingent périphérique correspond au compartiment endolymphatique vestibulaire. Ce dernier comprend l’utricule et le saccule (sensibles respectivement aux accélérations linéaires horizontales et verticales), les canaux semi-circulaires et leurs ampoules (sensibles aux accélérations angulaires) et les nerfs vestibulaires supérieur et inférieur. Le contingent central correspond aux noyaux vestibulaires, à l’archéocervelet, au tronc cérébral, au thalamus et au cortex vestibulaire.

Causes centrales et périphériques

Il est classique de distinguer les causes centrales et périphériques [1]. En effet, l’orientation par le clinicien permet la réalisation d’un protocole d’imagerie adapté. Dans le cadre des vertiges périphériques, un vertige positionnel durant q

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Auteurs

Michael Eliezer

Interne de radiodiagnostic et d’imagerie médicale,

Unité de neuroradiologie, CHU Charles-Nicole, Rouen.

Julien Horion

Interne de radiodiagnostic et d’imagerie médicale

Unité de neuroradiologie, CHU Charles-Nicole, Rouen.

Guillaume Poillon

Interne de radiodiagnostic et d’imagerie médicale

Unité de neuroradiologie, CHU Charles-Nicole, Rouen.

Emmanuel Gerardin

Professeur

Unité de neuroradiologie, CHU Charles-Nicole, Rouen.

Nicolas Magne

Praticien hospitalier

Unité de neuroradiologie, CHU Charles-Nicole, Rouen.

Bibliographie

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Modalité d’imagerie

IRM Scanner

Mots-clés

cerveau

Discussion

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Sommaire

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Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

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Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.

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16 Mai

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