Éditorial

Le paradoxe de la tomosynthèse

Le rapport de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la performance de la mammographie par tomosynthèse dans le dépistage organisé du cancer du sein devait nous éclairer sur la pertinence de cette technique. Son premier volet, constitué d’une revue critique de la littérature et validé le 20 novembre 2019 par le collège de la HAS,

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Le 03/02/20 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:14 Lecture 3 min.

Il n’est pas certain que l’apport de la tomosynthèse soit aussi pertinent chez nous que dans les autres pays. © Carla Ferrand

Le rapport de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la performance de la mammographie par tomosynthèse dans le dépistage organisé du cancer du sein devait nous éclairer sur la pertinence de cette technique. Son premier volet, constitué d’une revue critique de la littérature et validé le 20 novembre 2019 par le collège de la HAS, apporte certes quelques réponses, mais aussi beaucoup de questions. Il met en perspective la difficulté de se positionner sur ce sujet sur la base de critères strictement scientifiques.

Un espoir pour le dépistage…

D’un côté, souligne le rapport, les études les plus sérieuses sur le dépistage du cancer du sein s’accordent à dire que la tomosynthèse engendre une amélioration du taux de détection des cancers et, pour certaines, une diminution du taux de rappel par rapport à la mammographie standard. C’est un avantage au regard des enjeux de santé publique liés au cancer du sein. Il s’agit de diminuer la mortalité des femmes et d’offrir une détection des cancers à de

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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Une étude danoise indique que les patients ou les accompagnants qui attendent pendant de longues périodes dans des salles d’attente avec plusieurs patients TEP peuvent être soumis à des radiations sans le savoir. Selon les chercheurs, l’exposition cumulative maximale calculée d’un patient TEP à un autre patient/accompagnateur ne dépassait pas la contrainte de dose de 100 μSv prévue par les lois danoises sur la radioprotection. La contrainte a toutefois pu être dépassée par un séjour prolongé (1 h) à proximité de plusieurs patients TEP, avec une dose maximale cumulée théorique de 134,60 μSv.

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