Éditorial

Le paradoxe de la tomosynthèse

Le rapport de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la performance de la mammographie par tomosynthèse dans le dépistage organisé du cancer du sein devait nous éclairer sur la pertinence de cette technique. Son premier volet, constitué d’une revue critique de la littérature et validé le 20 novembre 2019 par le collège de la HAS,

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 03/02/20 à 16:00, mise à jour hier à 15:17 Lecture 3 min.

Il n’est pas certain que l’apport de la tomosynthèse soit aussi pertinent chez nous que dans les autres pays. © Carla Ferrand

Le rapport de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la performance de la mammographie par tomosynthèse dans le dépistage organisé du cancer du sein devait nous éclairer sur la pertinence de cette technique. Son premier volet, constitué d’une revue critique de la littérature et validé le 20 novembre 2019 par le collège de la HAS, apporte certes quelques réponses, mais aussi beaucoup de questions. Il met en perspective la difficulté de se positionner sur ce sujet sur la base de critères strictement scientifiques.

Un espoir pour le dépistage…

D’un côté, souligne le rapport, les études les plus sérieuses sur le dépistage du cancer du sein s’accordent à dire que la tomosynthèse engendre une amélioration du taux de détection des cancers et, pour certaines, une diminution du taux de rappel par rapport à la mammographie standard. C’est un avantage au regard des enjeux de santé publique liés au cancer du sein. Il s’agit de diminuer la mortalité des femmes et d’offrir une détection des cancers à de

Il vous reste 79% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

05 Sep

16:07

Les patientes atteintes de malformations artérioveineuses cérébrales non rompues avec une localisation occipitale sont plus susceptibles d’avoir des maux de tête. L’angiographie quantitative par soustraction numérique peut quantifier objectivement les changements hémodynamiques dans les maux de tête liés au MAV non rompues. (étude).

13:12

La fédération des médecins de France organise un colloque sur la place de l'IA en médecine libérale le vendredi 12 au samedi 13 septembre à Paris.

7:30

04 Sep

15:00

Dans le cancer du sein précoce, l'échographie injectée préopératoire combinée à l'injection intralymphatique de bleu de méthylène et l'administration intracutanée d'indocyanine verte pendant l'intervention chirurgicale, permet une identification précise du ganglion sentinelle et une prédiction des métastases, conclut une étude chinoise. Une approche à même de limiter le nombre de résections inutiles de ganglions, selon les chercheurs.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR