Luc Ceugnart

« Le dépistage organisé permet de faire des économies pour demain, pas pour dans 10 ans »

Radiologue spécialisé en sénologie et chef du service d’imagerie du CLCC Oscar-Lambret à Lille, Luc Ceugnart est également président de la Société française de sénologie et de pathologie mammaire (SFSPM), et administrateur du CRCDC Hauts de France. Pour les 20 ans du dépistage organisé, il analyse les évolutions du programme pour lequel il déplore un manque d’écoute et de courage politique.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 15/05/24 à 7:00 Lecture 10 min.

Pour Luc Ceugnart, le dépistage organisé est un succès sur l'amélioration globale de la qualité de prise en charge des femmes, de leur mammographie et des compétences du radiologue. C. F.

Docteur Imago / Vous avez été membre du comité de pilotage du dépistage organisé (DO) du cancer du sein à l'INCa pendant de nombreuses années. Comment avez-vous vu naître le DO dans votre région ? Luc Ceugnart / Le dépistage organisé, c'est vraiment le cœur de mon métier, même si ce n'est pas ce que je fais au quotidien. J’ai vu le dépistage très fortement évoluer, parce que lorsque j'ai commencé en 2000 ici, ce n'était pas encore généralisé à tout le pays, mais dans le département du Nord, nous étions déjà dans le dépistage actuel, c'est-à-dire avec quatre incidences. Nous avons lancé le dépistage national en 2002 et cela s’est finalisé en 2004. Pour ma part, j'avais la chance d'être déjà au CLCC, référent des deux départements Nord et Pas-de-Calais. On avait donc une vision directe de ce qu'était la mammographie avant le dépistage organisé. Un an plus tard, les clichés réalisés dans le Pas-de-Calais avaient la même qualité que ceux du Nord. D. I. / Quelles sont, selon vous, les

Il vous reste 93% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

08 Août

15:50

L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon va accueillir sa première IRM, avec des travaux d’installation débutant en octobre 2025 pour une mise en service prévue au 30 juin 2027. Ce projet permettra une amélioration significative de la prise en charge des patients, en réduisant notamment le recours aux évacuations sanitaires pour réaliser des examens IRM, annonce le ministère de la santé.

7:13

La conférence internationale de l’International Pediatric Stroke Organization (IPSO2026), pour la prise en charge des AVC pédiatriques se tiendra du 27 au 29 mai prochain à Paris, sous le thème « Inspiring Innovation, Transforming Care and Improving Outcomes in Pediatric Stroke »,
07 Août

15:00

L’atlas de datation des fractures a permis d’améliorer considérablement les performances des radiologues pour la datation des fractures de la clavicule, de l’humérus et du fémur du nourrisson, et peut ainsi servir de substituts pour dater les fractures des os longs couramment rencontrées dans la maltraitance infantile, (étude).

7:00

Une collaboration internationale de sociétés de radiologie thoracique a élaboré des recommandations pour harmoniser l’évaluation des anomalies pulmonaires résiduelles post-COVID-19. Elle préconise un scanner thoracique à faible dose chez les patients présentant des symptômes respiratoires persistants ou progressifs trois mois après l’infection, et recommande l’usage du glossaire de la Fleischner Society. Le terme « anomalie pulmonaire résiduelle post-COVID-19 » doit remplacer « anomalie pulmonaire interstitielle », pour décrire les anomalies pulmonaires au scanner après une pneumonie COVID-19.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR