Aide au diagnostic

Quand l’IA s’invite dans les cabinets libéraux

L’IA fait parler d’elle depuis des années mais peu de radiologues en bénéficient encore. Au-delà des effets d’annonce, comment cette technologie modifie-t-elle la pratique courante ? Reportage dans deux cabinets niçois qui utilisent des logiciels pour la radiographie et la mammographie.

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Le 25/05/22 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 7 min.

Bruno Borens désigne une anomalie classifiée comme bénigne par l’IA. « Une réglette permet de diminuer la sensibilité pour masquer les anomalies que le logiciel considère bénignes, afin d’attirer l’attention sur celles plus suspectes », précise le radiologue niçois. © François Mallordy

Le ciel est déjà d’un bleu éclatant quand Olivier Andreani, radiologue, commence son service à 8 heures du matin, à l’institut Arnault-Tzanck de Saint-Laurent-du-Var, dans la banlieue ouest de Nice. Structure double, l’institut regroupe un ESPIC de cardiologie et plusieurs médecins libéraux associés, dont une quinzaine de radiologues. Les personnes prises en charge ont des profils variés. « Il y a des patients externes, des hospitalisés et des urgences », détaille le radiologue laurentin en sirotant un premier café avant d’entamer ses consultations de radiologie interventionnelle.

Un logiciel adapté aux urgences

Presque aussi matinal qu’Olivier Andreani, Alexandre Rudel alterne ce matin radiologie conventionnelle et échographie. Le radiologue fraîchement diplômé a participé il y a trois ans à implémenter le logiciel Milvue à l’Institut, sous la direction d’un ancien associé. Cette IA repère sur des images de radiologie conventionnelle les pathologies les plus fréquemment rencontrées aux

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François Mallordy

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