Le ciel est déjà d’un bleu éclatant quand Olivier Andreani, radiologue, commence son service à 8 heures du matin, à l’institut Arnault-Tzanck de Saint-Laurent-du-Var, dans la banlieue ouest de Nice. Structure double, l’institut regroupe un ESPIC de cardiologie et plusieurs médecins libéraux associés, dont une quinzaine de radiologues. Les personnes prises en charge ont des profils variés. « Il y a des patients externes, des hospitalisés et des urgences », détaille le radiologue laurentin en sirotant un premier café avant d’entamer ses consultations de radiologie interventionnelle.
Un logiciel adapté aux urgences
Presque aussi matinal qu’Olivier Andreani, Alexandre Rudel alterne ce matin radiologie conventionnelle et échographie. Le radiologue fraîchement diplômé a participé il y a trois ans à implémenter le logiciel Milvue à l’Institut, sous la direction d’un ancien associé. Cette IA repère sur des images de radiologie conventionnelle les pathologies les plus fréquemment rencontrées aux
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