Partenariats

« Les programmes de recherche public-privé permettent de résoudre ensemble des questions que chacun n’arriverait pas à régler seul »

L'Association française des sociétés de services et d'innovation (AFSSI) organisait les 11 et 12 juillet ses universités d’été à Marseille (Bouches-du-Rhône). Des membres du programme DHUNE sur les maladies neurodégénératives y ont abordé le thème des partenariats public-privé. Entretien avec Olivier Blin, directeur du programme DHUNE, sur les opportunités pour l'imagerie médicale.

Le 16/08/17 à 7:00, mise à jour hier à 15:05 Lecture 1 min.

Dans le cadre du programme DHUNE mené par Olivier Blin, des partenariats public-privé d'investissement et d'innovation ont été mis en place pour faire avancer la recherche. © Nathalie Fredon

Docteur Imago / Comment les partenariats public-privé sont-ils mis en place dans le cadre de la recherche ?

Olivier Blin / Il y a deux types de partenariats : les partenariats d’investissement et les partenariats de recherche et d’innovation. Pour ces derniers, nous avons l’habitude au sein de DHUNE de répondre à des appels d’offres nationaux, européens ou internationaux. Il est souvent obligatoire de nouer des partenaires avec le privé. Nous développons donc des programmes de recherche public-privé avec un retour sur investissement prévu à la fois pour le premier et le second partenaire. De cette façon, nous pouvons résoudre ensemble des questions que chacun n’arriverait pas à résoudre seul de manière optimale et dans un temps raisonnable face à la compétition mondiale.

D. I. / Qu’en est-il des partenariats d’investissement pour les équipements d’imagerie ?

O. B. / Au sein de DHUNE, il y a plusieurs exemples. À la Timone, l’IRM 7 T est un partenariat avec la société Siemens. C’est le seul appareil de ce type implanté sur un site hospitalier en France. Le matériel est facturé à moindre coût, en échange de partenariats de R & D. Le constructeur y voit la possibilité d’améliorer sa machine, au contact de spécialistes. L’autre exemple à Marseille est au Centre européen de recherche en imagerie médicale (CERIMED). Il y a un partenariat avec une société d’imagerie pour l’utilisation de la TEP-TDM. Le temps machine est partagé. 

D. I. / Selon vous, quels sont les avantages des partenariats public-privé ?

O. B. / D’abord, ils favorisent l’accès à des investissements qui sont extrêmement coûteux. Ensuite, ils permettent de répondre à des appels d’offres spécifiquement liés à ces partenariats public-privé. Enfin, ils autorisent la recherche conjointe de solutions ou l’accès rapide du patient à des solutions innovantes qui sont développées par le monde académique.

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

17 Mai

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
16 Mai

16:01

L'IRM a une meilleure sensibilité et une spécificité égale à l'échographie transvaginale dans le diagnostic de l'endométriose profonde touchant la cloison recto-vaginale, selon une méta-analyse de huit articles portant sur 721 patientes (lien vers l'étude).

11:20

Des tendances à la hausse des taux d’incidence des cancers du sein ont été observés pour presque tous les groupes d’âge parmi les femmes de 20 à 49 ans. Dans une analyse, des radiologues ont suggéré qu’Il est essentiel de mieux connaître le nombre croissant de cas, afin de permettre un diagnostic plus précoce et de réduire la mortalité et la morbidité.

7:31

Docteur Imago

GRATUIT
VOIR