Conformément à une requête de l’Institut National du Cancer (l’INCa) en 2017, la Haute autorité de santé (HAS) a rendu le deuxième volet de ses recommandations sur la place de la tomosynthèse dans la stratégie de dépistage organisé du cancer du sein. Le rapport, examiné par la Commission évaluation économique et santé publique (CEESP) en décembre 2022, a été validé au Collège de la HAS en février 2023. Le premier volet était paru en 2019.
Une évaluation à partir des études européennes
En France, si les mammographes par tomosynthèse sont utilisés depuis 2009 dans le cadre du dépistage individuel, du suivi des femmes à haut risque et des patientes atteintes d’un cancer du sein, seuls les mammographes numériques 2 D sont autorisés par le programme de dépistage organisé du cancer du sein, rappelle le document. L’évaluation réalisée par la HAS à partir d’études cliniques européennes, prend en compte les performances de la tomosynthèse, notamment le taux de détection des cancers, la sensibilit
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