Réglementation

Deux décrets retouchent les conditions d’implantation des activités de médecine nucléaire

Des décrets parus le 29 décembre rendent possible le traitement du cancer par médicament radiopharmaceutique dans les centres qui ne disposent pas de TEP ou de TEMP et auront signé une convention pour accéder à ces appareils. Les centres de médecine nucléaire pourront par ailleurs externaliser leur pharmacie à usage intérieur.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 11/01/24 à 7:00, mise à jour le 11/01/24 à 9:15 Lecture 3 min.

Les centres de traitement du cancer qui n'ont pas de TEP et de TEMP pourront être autorisés à utiliser des médicaments radiopharmaceutiques, à condition de signer une convention (photo d'illustration). © Solenn Duplessy

Deux décrets du 29 décembre 2024 aménagent les conditions d’implantation et de fonctionnement des activités de médecine nucléaire, qui ont été réformées en 2022 (lire encadré). Le premier instaure une dérogation qui permet aux titulaires d’une autorisation d’utilisation thérapeutique de radioéléments en sources non scellées qui ne disposeraient sur le site autorisé ni d’une TEMP ni d’une TEP, de pratiquer la médecine nucléaire pour les actes de traitement du cancer qui relèvent de la mention B définie à l’article R. 6123-135 du Code de la santé publique, soit « les actes thérapeutiques pour les pathologies cancéreuses réalisés par l’administration de médicament radiopharmaceutique. »

Une convention ou une procédure interne nécessaires

Les titulaires concernés doivent établir une convention avec un ou plusieurs sites afin de pouvoir accéder à des équipements de médecine nucléaire, dans des délais « compatibles avec la qualité et la sécurité des soins ». Quand ces équipements sont déte

Il vous reste 75% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

20 Mai

16:30

Après un traitement par chirurgie et/ou chimiothérapie d'un gliome, l'analyse du volume sanguin cérébral relatif moyen et maximum est plus efficace que l'analyse visuelle ou « hot spot » pour différencier les anomalies liées au traitement des progressions tumorales sur des images en IRM DSC-PW. Étude.

13:30

Une nouvelle IRM dernière génération de Siemens Healthineers est en service au CHU-IRMAS de Saint Etienne (42) depuis la fin du mois de janvier, informe le média IF Saint-Etienne.

7:30

La mise en œuvre d’un programme de leadership positif dans un service d’imagerie du sein aux États-Unis a permis d’améliorer la perception du climat de travail et l’engagement des employés, réduisant l’épuisement professionnel et les intentions de départ, indique une étude parue dans Radiology.
17 Mai

16:00

Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

13:30

Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR