Santé publique

La Corse dématérialise à 100 % la seconde lecture des mammographies de dépistage

La Corse est la première région française à dématérialiser ses mammographies de dépistage organisé pour la seconde lecture sur l’ensemble de son territoire. Selon Joseph Orabona, président du CRCDC Corse, ce changement a entraîné une plus grande efficacité de la deuxième lecture sur console et un gain de temps considérable pour toutes les parties prenantes du dispositif.

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Le 23/05/24 à 15:00 Lecture 3 min.

En Corse, les mammographies de dépistage organisé sont réalisées sur onze sites : neuf cabinets libéraux et deux centres hospitaliers. Les clichés de mammographie sont envoyés sur les serveurs d'un hébergeur local de données de santé (photo d'illustration). D. R.

Pour la seconde lecture de ses mammographies de dépistage organisé, la Corse a sauté le pas de la dématérialisation. Le dispositif est opérationnel depuis fin janvier 2024, et déjà les avantages se font clairement ressentir. « Le cabinet du premier lecteur envoie la mammographie du jour et la mammographie précédente sur le serveur de seconde lecture. Le second lecteur est donc dans les mêmes conditions que le premier lecteur, avec des écrans haute définition et tous les outils informatiques nécessaires », explique Joseph Orabona, radiologue et président du Centre régional de coordination des dépistages des cancers Corse (CRCDC Corse).

Des résultats transmis plus rapidement

« Il y a une comparaison immédiate avec la mammographie précédente, poursuit-il. Ça fait gagner un temps fou, car ça permet d’innocenter plus rapidement des petites anomalies si elles étaient déjà visibles et sans changement d’aspect ou de taille. » La dématérialisation apporte également un gain de temps dans la

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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