Malgré ses bénéfices démontrés par plusieurs études (NLST, NELSON, MILD, LUSI, etc.), le dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose est encore peu développé dans le monde. Pour expliquer ce phénomène, des chercheurs se sont intéressés aux obstacles qui freinent sa mise en œuvre et ont passé en revue les éléments clés de réussite des programmes. Cette étude internationale menée par Jacob Sands, oncologue au Dana-Farber Cancer Institute de Boston, a été publiée en novembre 2020 dans le Journal of Thoracic Oncology [1].
Des préoccupations multiples
Parmi les éléments qui contribuent à la faible participation au dépistage dans les pays où il est pratiqué, comme aux États-Unis, les auteurs citent le manque de sensibilisation des patients et des médecins aux recommandations en faveur du dépistage, ainsi que les préoccupations concernant l'exposition aux rayonnements, les faux positifs, les surdiagnostics et les surtraitements, l'utilisation des ressources du système de santé et le ra
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