Cancer du sein

« La tomosynthèse sera vraiment intéressante quand on n’exposera pas deux fois les femmes aux rayonnements »

Luc Ceugnart dirige le département d’imagerie médicale du centre de cancérologie Oscar-Lambret (Lille). Selon lui, la tomosynthèse pourrait remplacer la mammographie dans le dépistage, à condition de dépasser le problème de la dose et l’hétérogénéité entre les appareils.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 28/01/20 à 8:00, mise à jour hier à 15:20 Lecture 4 min.

« L'utilisation de la tomosynthèse dans le dépistage pose notamment un problème au niveau de la communication avec les patientes car beaucoup de femmes ne savent pas qu’elles passent cet examen et qu’on les expose plus aux rayonnements », juge Luc Ceugnart. © Centre Oscar-Lambret

Docteur imago / En tant que radiologue spécialisé en sénologie, dans quel contexte utilisez-vous la tomosynthèse ?

Luc Ceugnart / Au centre Oscar-Lambret, nous utilisons la tomosynthèse dans le cadre du suivi du cancer du sein, en diagnostic si la patiente se présente avec un symptôme, et en examen complémentaire pour remplacer le cliché localisé. Dans le dépistage organisé, la tomosynthèse est autorisée en cliché complémentaire ou en diagnostic. Si on trouve quelque chose dans les clichés de mammographie standard, on peut faire une tomosynthèse puisque ce sont des clichés complémentaires.

D. I. / Constatez-vous une valeur ajoutée de la tomosynthèse ?

L. C. / C’est une belle technique qui montre des bénéfices, notamment pour améliorer le taux de détection et diminuer le taux de rappel, comme le rapporte l’évaluation de la Haute Autorité de santé (HAS). Personnellement, je fais de la tomosynthèse depuis 2010, notamment pour me conforter dans mon analyse des clichés 2D. C’est une techniqu

Il vous reste 84% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

23 Juin

16:00

Une revue de la littérature dédiée au diagnostic prénatal des anomalies infratentorielles est parue dans Pediatric Radiology. Elle détaille notamment le rôle de l'échographie et de l'IRM fœtale à ce sujet.

13:30

Un nouveau radiopharmaceutique diagnostique pour l'imagerie des métastases cérébrales, le RAD101, a reçu la désignation « fast track » de la FDA, annonce Radiopharm Theranostics, l'industriel australien développant ce produit, dans un communiqué. Marquée au fluor 18, cette petite molécule dédiée à l'imagerie TEP cible l'acide gras synthase (FASN), une protéine multienzymatique surexprimée dans plusieurs tumeurs solides dont les métastases cérébrales.

7:30

Les calcifications mammographiques avec une évaluation bénigne sont associées à un risque accru de cancer du sein avancé, au-delà des seins denses et du surpoids. Les femmes ménopausées aux seins denses, à l’IMC supérieure à 25 kg/m2 et aux calcifications présentaient un risque 5,5 fois plus élevé (IC à 95 % : 3,9-7,7), indique une étude publiée dans Breast Cancer Research and Treatment.
20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR