Marchés publics

Cinq lots d’imagerie lourde à 50 millions d’euros pour les hôpitaux

L’UniHa, réseau coopératif d'achats groupés des établissements hospitaliers publics français, a attribué un marché d’imagerie lourde à trois constructeurs. Montant estimé : entre 45 et 50 millions d’euros.

Le 31/10/17 à 12:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 2 min.

L'UniHA a attribué 5 lots à 3 constructeurs en imagerie lourde (photo d'illustration). © Virginie Facquet

Pour les heureux élus, c’est une excellente nouvelle. L’UniHA, réseau coopératif d’achat groupé des établissements hospitaliers publics français, a inscrit début octobre cinq scanners et IRM à son catalogue. Des appareils fabriqués par trois constructeurs. « 55 machines devraient être vendues, maintenance comprise, ces trois prochaines années. Le marché total devrait se situer entre 45 et 55 millions d’euros », annonce Bertrand Lepage, responsable de la filière ingénierie biomédicale de la centrale.

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  • IRM performance : Siemens
  • IRM avancé : Philips
  • Scanographe performance : Toshiba
  • Scanographe cardiologie avancée : Toshiba
  • Scanographe avancée multi-énergie : Siemens.
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10 à 20 % moins cher

Selon un communiqué de presse, le groupement de coopération sanitaire UniHA rassemble à ce jour 64 groupements hospitaliers de territoire (GHT), et peut servir « la totalité des établissements de santé publics ». Elle achète annuellement pour plus de 3 milliards d’euros d’équipements. Outre le prix, qui peut baisser de 10 à 20 % selon les lots, « le gros avantage de passer par l’UniHA, c’est que les critères de choix du matériel que nous vendons sont fixés par des experts hospitaliers », explique Bertrand Lepage. « Ils sont ancrés sur le terrain et connaissent les besoins intimes de tous types d’établissement, du petit hôpital au CHU ».

Radiologues, manips et physiciens à la sélection

Le groupe qui a sélectionné les attributaires de l’appel d’offres comportait ainsi des représentants de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie (AFPPE). Il y avait aussi des radiologues, des physiciens médicaux et des ingénieurs biomédicaux hospitaliers. Rien n’empêche un établissement de passer par d’autres centrales d’achat, telles que l’UGAP. « Il peut aussi lancer son propre appel d’offres, mais il ne bénéficiera pas des tarifs préférentiels. Sans parler du coût en temps et en énergie », commente Bertrand Lepage.

Les possibilités de financement ont évolué

Le précédent marché, qui courait de 2011 à 2014, avait « dépassé ses objectifs, affirme le communiqué de presse. Il répondait au besoin, constaté depuis plusieurs années, d’encourager la modernisation du parc d’équipements d’imagerie en coupe des établissements publics de santé. » Pour le nouveau marché, l’offre est plus variée. « Nous ne proposions que des appareils de moyenne gamme. Aujourd’hui, nous couvrons toute la palette de besoins. Certains CHU, pour des activités de référence, ont besoin de machines haut de gamme », poursuit Bertrand Lepage. Autre nouveauté : dans un climat économique contraint, les possibilités de financement ont évolué. Les établissements peuvent acheter le matériel mais aussi opter pour une location de longue durée ou une location avec option d’achat.

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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