Renouvellement des équipements

« La plupart des ARS considèrent les upgrades comme un renouvellement »

Face à la dépense que représente un renouvellement d'IRM tous les 7 ans, des programmes d'upgrade se développent de manière parcimonieuse chez les principaux constructeurs avec l'aval des ARS. Explications de Benoît Fondeur, ingénieur biomédical aux HCL et copilote du groupe de travail dédié à l'imagerie médicale au sein de l’Association française des ingénieurs biomédicaux (AFIB).

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 31/01/24 à 7:00, mise à jour le 27/01/25 à 12:03 Lecture 3 min.

« Un effet secondaire de l'upgrade est que vous repartez pour 7 ans avec le même aimant et le même constructeur. Pour se lancer, il faut donc être satisfait de sa machine et avoir une bonne vue sur son passé », souligne Benoît Fondeur. D. R.

Docteur Imago / Comment expliquer le développement récent des programmes d'upgrade d'IRM par les principaux constructeurs ? Benoît Fondeur / Cela s'explique par le fait que, dans une IRM, l'aimant ne vieillit pas autant que l'informatique et les antennes. Une fois que les gradients sont mis en place, un aimant peut facilement durer 20 à 25 ans, s'il a bien été maintenu avec sa tête froide sous l'hélium. Mais le forfait technique en France incite tous les établissements à renouveler complètement leurs IRM tous les 7 ans, car le forfait diminue de près de 50 % après ce délai. Les constructeurs proposent donc des upgrades, qui coûtent les deux tiers d'une machine neuve équivalente. Sans compter l'avantage en termes de travaux : installer une nouvelle machine signifie ramener une IRM de 3 à 4 tonnes en grutage, enlever les cloisons du local IRM, ouvrir et refaire la cage de Faraday… Cela représente des travaux de plusieurs centaines de milliers d'euros. Alors que si on fait un upgrade,

Il vous reste 79% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

23 Juin

7:30

Les calcifications mammographiques avec une évaluation bénigne sont associées à un risque accru de cancer du sein avancé, au-delà des seins denses et du surpoids. Les femmes ménopausées aux seins denses, à l’IMC supérieure à 25 kg/m2 et aux calcifications présentaient un risque 5,5 fois plus élevé (IC à 95 % : 3,9-7,7), indique une étude publiée dans Breast Cancer Research and Treatment.
20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR