Renouvellement des équipements

« La plupart des ARS considèrent les upgrades comme un renouvellement »

Face à la dépense que représente un renouvellement d'IRM tous les 7 ans, des programmes d'upgrade se développent de manière parcimonieuse chez les principaux constructeurs avec l'aval des ARS. Explications de Benoît Fondeur, ingénieur biomédical aux HCL et copilote du groupe de travail dédié à l'imagerie médicale au sein de l’Association française des ingénieurs biomédicaux (AFIB).

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Le 31/01/24 à 7:00 Lecture 3 min.

« Un effet secondaire de l'upgrade est que vous repartez pour 7 ans avec le même aimant et le même constructeur. Pour se lancer, il faut donc être satisfait de sa machine et avoir une bonne vue sur son passé », souligne Benoît Fondeur. D. R.

Docteur Imago / Comment expliquer le développement récent des programmes d'upgrade d'IRM par les principaux constructeurs ? Benoît Fondeur / Cela s'explique par le fait que, dans une IRM, l'aimant ne vieillit pas autant que l'informatique et les antennes. Une fois que les gradients sont mis en place, un aimant peut facilement durer 20 à 25 ans, s'il a bien été maintenu avec sa tête froide sous l'hélium. Mais le forfait technique en France incite tous les établissements à renouveler complètement leurs IRM tous les 7 ans, car le forfait diminue de près de 50 % après ce délai. Les constructeurs proposent donc des upgrades, qui coûtent les deux tiers d'une machine neuve équivalente. Sans compter l'avantage en termes de travaux : installer une nouvelle machine signifie ramener une IRM de 3 à 4 tonnes en grutage, enlever les cloisons du local IRM, ouvrir et refaire la cage de Faraday… Cela représente des travaux de plusieurs centaines de milliers d'euros. Alors que si on fait un upgrade,

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François Mallordy

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