Cancer du sein

20 ans de dépistage organisé : le programme doit-il se réinventer ?

En 2024, le dépistage organisé du cancer du sein fête ses 20 ans. L’heure est au bilan et à l’élaboration de nouvelles perspectives. Si le programme est une réussite sur le plan de la qualité, la participation, la démographie et l’organisation seront les enjeux majeurs des prochaines années.

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Le 17/06/24 à 7:00, mise à jour le 22/10/24 à 12:51 Lecture 9 min.

La dématérialisation des mammographies de seconde lecture reste un cheval de bataille pour les radiologues, et l’un des principaux chantiers de l’INCa sur le DO (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Démarré en 2004, le dépistage organisé du cancer du sein fait partie intégrante du paysage de la prévention en France. Pour ses promoteurs, les bénéfices de ce programme sont indéniables : « Le dépistage organisé est un succès sur le plan de l’amélioration globale de la qualité de prise en charge des femmes, de leur mammographie et même des compétences des radiologues. C’est aussi une structuration du circuit. Grâce au dépistage organisé, des messages sont passés dans la population », constate Luc Ceugnart, chef du service d’imagerie du centre de lutte contre le cancer (CLCC) Oscar-Lambret à Lille (59), président de la Société française de sénologie et de pathologie mammaire (SFSPM), et administrateur du Centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) Hauts-de-France.

Cohabitation des dépistages

En dépit de cette réussite, la lutte est permanente pour maintenir la dynamique du dispositif. La participation au programme a progressé jusqu’en 2011. Mais depuis 2012, el

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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