Cancer du sein

La place de la tomosynthèse dans le dépistage organisé fait débat chez les radiologues libéraux

Si la HAS recommande le déploiement progressif de la tomosynthèse dans le dépistage organisé du cancer du sein, la technique divise parmi les radiologues libéraux. La plupart estiment qu’elle peut apporter un complément d’information crucial tandis que certains s’inquiètent du manque de données soutenant cette pratique.

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Le 11/05/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 6 min.

Employée par nombre de radiologues libéraux en complément de la mammograpie standard, la tomosynthèse est plébiscitée par nombre de radiologues libéraux sans toutefois faire l'unanimité (photo d'illustration). © Carla Ferrand

La Haute Autorité de santé a statué le 17 mars en faveur d'une utilisation de la tomosynthèse (TS) dans le dépistage organisé du cancer du sein (DOCS), à condition qu’elle soit systématiquement associée à la reconstruction d’une image 2D synthétique (TS + 2Ds). Si la décision est inapplicable en l'état du DOCS, faute de dématérialisation de la deuxième lecture et de validation de la qualité diagnostique de la 2Ds, nombre de radiologues libéraux utilisent aujourd’hui la tomosynthèse en complément de la mammographie standard.

« Cet examen s'est rendu indispensable »

« Je réalise en général une incidence de tomosynthèse par sein en DOCS en fonction de la glande mammaire en plus de la mammographie, à part pour les patientes qui ont des seins purement graisseux », détaille ainsi Grégory Lenczner, associé gérant au sein du groupe Radiologie Paris Ouest et vice-président de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR). Cette utilisation quasi-systématique de la TS en DOCS est égaleme

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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