Portrait

Paul-Gydéon Ritvo, la recherche et l’indépendance avant tout

Interne de radiologie en troisième année, attiré par la recherche et l’imagerie cardiaque, Paul-Gydéon Ritvo hésite entre carrière hospitalo-universitaire et exercice libéral. Une interrogation qui ne l’empêche pas de s’engager dans la profession en tant que président de l’UNIR et via Corail, collectif dont il a contribué à la création.

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Le 23/05/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 7 min.

« Les financiers visent la prise de valeur à court terme d'un cabinet radiologique pour le revendre après 5 à 7 ans, tandis que les radiologues cherchent à maintenir leurs revenus et leur réputation sur toute une carrière », affirme Paul-Gydéon Ritvo, interne en radiologie et fondateur de Corail, une association de défense des radiologues libéraux indépendants. © François Mallordy

Fidèle à l'hôpital qui l'a vu naître en 1993, Paul-Gydéon Ritvo espère retourner à la Pitié-Salpêtrière AP-HP à l'issue de son internat, dont il termine le cinquième semestre au CHU Henri-Mondor (Créteil). Ne vous laissez pas tromper par son jeune âge : à 30 ans révolus, Paul-Gydéon Ritvo affiche déjà un parcours professionnel riche et mouvementé. Fils d'un père architecte et d'une mère magistrate, c'est sur les bancs de son lycée à Saint-Maur-des-Fossés (94) que le jeune francilien fait le choix de la médecine. « Après le bac en 2011, j'hésitais entre la médecine et le droit. J'ai finalement choisi médecine car l'aspect scientifique de cette orientation m'attirait, et peut-être aussi sous l'influence d'un groupe d'amis où nous étions plusieurs à vouloir faire médecine », explique-t-il.

L'incursion en immunologie fondamentale

Une fois passée l'épreuve de la première année, le jeune étudiant commet déjà une incartade par rapport au parcours tout tracé premier cycle - externat - intern

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  1. BLAISE BARTOLILe terme de financiarisation est trop vaste, Il y'a différents moyens de regroupements. En 2024 avec une IA débutante mais qui dépasse la loi de Moore en termes de croissance ; faire partie d'un groupement structuré est aussi un avantage. Le droit de vote médical reste aux mains des médecins, on ne peut pas enlever l’indépendance médical, ce serait contraire aux textes de loi du CNOM.
    Il y a 3 ans

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