Repère

Le score d’Eisinger

Le score d'Eisinger est utilisé pour évaluer le risque de développer un cancer du sein.

Le 07/07/17 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:11 Lecture 1 min.

Le score obtenu permet de définir la conduite à tenir. Lorsque ce dernier est égal ou supérieur à 5, une consultation génétique s’impose. CC0 - Domaine public

Le score d’Eisinger [1] est utilisé pour connaître la conduite à tenir pour les femmes, dans le cadre de l’évaluation du risque de développer un cancer du sein. Plusieurs paramètres sont pris en compte, tels que les antécédents familiaux de cancer du sein, de mutation génétique ou de cancer de l’ovaire.

© Docteur Imago

Tableau 1. Le score d’Eisinger est un score qui prend en compte l’ensemble des antécédents familiaux. Validé pour l’indication de la consultation d’oncogénétique, il permet également de graduer le risque de cancer du sein en l’absence de mutation. Les cotations doivent être additionnées pour chaque cas de la même branche parentale (paternelle ou maternelle). Score = 5 ou plus : excellente indication. Score = 3 ou 4 : indication possible. Score = 1 ou 2 : utilité médicale faible. © Docteur Imago

Conduite à tenir

Le score obtenu permet de définir la conduite à tenir. Lorsque ce dernier est égal ou supérieur à 5, une consultation génétique s’impose. Les gènes ne sont pas les seuls facteurs de risque : « Certaines femmes présentent des risques cumulés de cancer du sein supérieurs à 20 %. Elles ont généralement des antécédents familiaux lourds, sans être porteuses d’une mutation génétique ou elles n’en ont pas connaissance car elles ont refusé la recherche génétique par peur des résultats », exposait ainsi Clémence Grandaud, lors des JFR. Les femmes ayant reçu une irradiation thoracique avant l’âge de 30 ans, notamment en cas de maladie de Hodgkin, entrent elles aussi dans la catégorie des femmes à haut risque.

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. F. Eisinger, B. Bressac, D. Castaigne, P. H. Cottu, J. Lansac, J.-P. Lefranc et coll., « Identification et prise en charge des prédispositions héréditaires aux cancers du sein et de l’ovaire ». Bull Cancer, 2004, vol. 91, p. 219–37.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

03 Mai

16:30

Un modèle d’IA entraîné à l’aide de radiographies à fente debout dans un ensemble de données de patients pédiatriques a permis une prédiction plus précise de la croissance osseuse pédiatrique, utilisées dans l’imagerie par rayons X pour surveiller la scoliose, selon une étude publiée dans Radiology.

13:00

L’analyse de l'imagerie au scanner volumétrique est prometteuse pour déterminer la fonction pulmonaire pré et postopératoire chez les patients atteints d’un cancer du poumon subissant une lobectomie pulmonaire, et permet de prédire l’apparition de complications postopératoires, indique une étude.

7:30

Une étude publiée dans European Journal of Radiology démontre que le dépistage supplémentaire par IRM mammaire permet de détecter des cancers du sein précoces, qui pourraient être manqués à la mammographie, notamment chez les femmes aux seins denses.
02 Mai

16:01

Selon une étude pilote de dépistage du cancer du poumon menée dans l'Ontario (Canada) sur 4451 participants, l'adhésion annuelle était élevée (> 85 %), tandis que le taux de détection d'un cancer était de 2,4 % – parmi lesquels 79,2 % de cancers de stade précoce (étude ici).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR