Dépistage du cancer du sein

Une étude américaine estime idéal un dépistage annuel du cancer du sein dès 40 ans

Des données issues de nouvelles simulations du réseau de modélisation de la surveillance et du traitement du cancer (CISNET) et publiées le 20 février dans Radiology suggèrent que le dépistage annuel dès 40 ans présente le plus de bénéfices et le moins de risques pour les femmes.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 30/04/24 à 15:00 Lecture 3 min.

Le dépistage annuel dès 40 ans pourrait limiter aussi bien la mortalité par cancer du sein que la proportion d'examens faux-positifs, selon l'étude américaine (image d'illustration). © François Mallordy

En population générale, les femmes gagneraient-elles à se faire examiner tous les ans plutôt que tous les deux ans, et dès 40 ans, dans le cadre du dépistage du cancer du sein ? C'est ce que suggère une étude de simulation américaine, parue le 20 février 2024 dans Radiology [1].

Différentes cohortes produites par CISNET

Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont utilisé des données issues du réseau américain de modélisation de la surveillance et du traitement du cancer (CISNET), émanation de l'institut national du cancer (NIC). Le CISNET a simulé des cohortes de femmes américaines de risque moyen suivant à partir de 40 ans en 2023 différentes stratégies de dépistage du cancer du sein – qui n'est pas organisé aux États-Unis. Les simulations présument d'une adhérence totale de chaque cohorte au dépistage, pour une meilleure comparaison entre les scénarios.

Quatre stratégies évaluées

Les quatre stratégies testées étaient un dépistage bisannuel de 50 ans à 74 ans, correspondant a

Il vous reste 78% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Bibliographie

  1. Monticciolo D. L., Hendrick R. E., Helvie M. A., « Outcomes of Breast Cancer Screening Strategies Based on Cancer Intervention and Surveillance Modeling Network Estimates », Radiology, 20 février 2024. DOI : 10.1148/radiol.232658.
  2. Monticciolo D. L., Malak S. F., Friedewald S. M. et al, « Breast Cancer Screening Recommendations Inclusive of All Women at Average Risk: Update from the ACR and Society of Breast Imaging », Journal of the American College of Radiology, 18 juin 2021. DOI : 10.1016/j.jacr.2021.04.021.
  3. Miglioretti D. L., Lange J., Van Den Broek J. J. et al, « Radiation-induced breast cancer incidence and mortality from digital mammography screening: a modeling study », Annals of Internal Medicine, 164(4), 205-214., 12 janvier 2016. DOI : 10.7326/M15-1241.
  4. Yaffe M. J., Mainprize, J. G., « Risk of radiation-induced breast cancer from mammographic screening », Radiology, 1er janvier 2011. DOI : 10.1148/radiol.10100655.
  5. Hendrick R. E., « Radiation doses and risks in breast screening », Journal of Breast Imaging, 24 avril 2020. DOI : 10.1093/jbi/wbaa016.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

17 Mai

16:00

Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

13:30

Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
16 Mai

16:01

L'IRM a une meilleure sensibilité et une spécificité égale à l'échographie transvaginale dans le diagnostic de l'endométriose profonde touchant la cloison recto-vaginale, selon une méta-analyse de huit articles portant sur 721 patientes (lien vers l'étude).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR